Pblde la frontiĂšre entre les responsabilitĂ©s pols (droit constitutionnel), civiles (droit privĂ©), pĂ©nales. « ScĂšne pĂ©nale » trĂšs importante de nos jours. Ds la trad frçse relĂšve de la justice pĂ©nale les crimes prĂ©vus par le code pĂ©nal. PĂ©nalisation et tabous : - 8rue de Lanneau PARIS 5 Le Centre reçoit des adultes jeunes en situation de souffrance psychique pour des prises en charge en HĂŽpital de jour Adresse: 123 Rue de Montreuil, 75011 Paris. + 2 photos . Yassine Jamal Eddine Psychologue. L'essentiel Carte; PrĂ©sentation HĂŽpital de Jour RenĂ© Capitant, l'Ă©lan retrouvĂ©, la SPASM (prĂ©sentement Les Ailes DĂ©ployĂ©es) et le CMP Françoise Minkowska dans lequel j'exerce actuellement. Dans le cadre de ma pratique libĂ©rale, je vous propose un espace oĂč vos Commentse rendre Ă  Centre RenĂ© Capitant en Bus? Cliquez sur la ligne de Bus pour connaitre les directions Ă©tape par Ă©tape avec des plans, heures d’arrivĂ©e et horaires mis Ă  jour. De Metropolis, Rungis 64 min; De Orange VallĂ©e, Chatillon 45 min; De Bobigny 88 min; De Orange Labs HQ, Issy-Les-Moulineaux 45 min; De Oracle France BoulevardEdouard Herriot,83406 Giens-HyĂšres. Plan & informations pratiques (numĂ©ros directs, non surtaxĂ©s, des services) Standard tĂ©lĂ©phonique : 0 825 08 25 69 (0,15 €/min + prix appel) Retrouvez l'hĂŽpital RenĂ©e Sabran sur Facebook. Consignes Covid-19. Nousrendons l'accĂšs Ă  Église Saint-Ephrem plus facile, c'est pourquoi plus de 930 millions d'utilisateurs, y compris les utilisateurs de Paris, ont choisi Moovit comme la meilleure application de transports en commun. Vous n'avez plus besoin de tĂ©lĂ©charger des applications pour les bus et/ou pour les trains, Moovit est votre application de transport tout-en-un qui vous aide Ă  APHP Sorbonne UniversitĂ©, HĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre (75) 16h25 Les nouvelles thĂ©rapies (thĂ©rapie gĂ©nique, enzymothĂ©rapie). Dr BĂ©nĂ©dicte HERON LONGE, PH pĂ©diatre, Service de neuropĂ©diatrie, Centre de rĂ©fĂ©rence des maladies lysosomales, CHU Paris Est - HĂŽpital d’Enfants Armand-Trousseau (75) Jeudi 7 octobre 2021 NwafA. Avis Contact Questionnaire Salaire CENTRE RENE CAPITANT Les salaires sur les positions chez CENTRE RENE CAPITANT Cherches-tu un emploi ?Informe l'employeur de ton expĂ©rience CENTRE RENE CAPITANT recrute pour des postes secrĂ©taire ResponsabilitĂ©s Exigences Offres actuelles pour le poste SecrĂ©taire mĂ©dical intĂ©ressĂ© par le travail en psychiatrie a... Paris Une secrĂ©taire mĂ©dical intĂ©ressĂ© par le travail en psychiatrie adulte. ExpĂ©rience en secrĂ©tariat mĂ©dical indispensable. Pour le 01/10/2020. ResponsabilitĂ©s accueil physique et tĂ©lĂ©phonique des patients, suivi des dossiers papier et informatiques des patients, suivi des dossiers de candidatures Ă  l’hĂŽpital de jour et du foyer, participation aux rĂ©unions d’équipe et rĂ©daction de compte-rendu Exigences maitrise des outils bureautiques, vous ĂȘtes rigoureux, organisĂ© et souhaitez travailler en Ă©quipe, envoyer CV + lettre de motivation en cliquant sur postuler, expĂ©rience en secrĂ©tariat mĂ©dical indispensable 8, rue Lanneau-75005 Paris Poste secrĂ©taire 2020-08-20 Salaire dans d'autres entreprises sur le poste secrĂ©taire psychiatre ResponsabilitĂ©s Exigences Offres actuelles pour le poste Une psychiatre, 4 demi-journĂ©es par semaine ? H/F Paris Une psychiatre, 4 demi-journĂ©es par semaine. Une psychiatre, 4 demi-journĂ©es par semaine ? H/F. Le psychiatre assure la prise en charge clinique des? ResponsabilitĂ©s le centre recherche pour son hĂŽpital de jour, Ă  compter de dĂ©but 2021, le Centre RenĂ© Capitant gĂšre un hĂŽpital de jour, un foyer de post-cure et un centre mĂ©dico-psychologique Exigences inscrit au conseil de l'ordre des mĂ©decins, inscrit au conseil de l'ordre des mĂ©decins, moins de 5 ans, 5 Ă  10 ans, Plus de 10 ans Poste psychiatre, psychiatre Nous offrons inscrit au conseil de l'ordre des mĂ©decins Type de contrat CDI 2020-11-25 Salaire dans d'autres entreprises sur le poste psychiatre comptable Offres actuelles pour le poste CHEF COMPTABLE UNIQUE H/F Paris Comptable expĂ©rimentĂ©, vous avez occupĂ© des postes de comptable unique ou chef comptable. UN CHEF COMPTABLE UNIQUE H/F. Le Centre RenĂ© Capitant recrute Poste comptable 2019-09-05 Salaire dans d'autres entreprises sur le poste comptable logisticien L'entreprise recrute-t-elle pour ce poste ? Quels sont les devoirs ? Exigences pour le candidat ? Que propose l'employeur ? Salaire dans d'autres entreprises sur le poste logisticien chef L'entreprise recrute-t-elle pour ce poste ? Quels sont les devoirs ? Exigences pour le candidat ? Que propose l'employeur ? Salaire dans d'autres entreprises sur le poste chef Les salaires sur les positions chez CENTRE RENE CAPITANT pas de donnĂ©es Position Salaire moyen Salaire de base Salaire maximum Femmes dans la guerre d'AlgĂ©rie. Entretien avec Fatma BaĂŻchi Paru dans CLIO, N°9-1999 Djamila AMRANE Table des matiĂšres - Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 Entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Texte intĂ©gral - La rĂ©alisation d'un entretien est un instant privilĂ©giĂ© du travail de recherche de l'historien d'histoire immĂ©diate. Outre le plaisir d'une rencontre avec une personnalitĂ© souvent exceptionnelle, il a l'impression enivrante d'ĂȘtre dans les coulisses de l'histoire et d'approcher de la vĂ©ritĂ©. DerriĂšre l'illusion de la restitution d'un moment de l'histoire il faut retrouver la construction d'une interprĂ©tation modelĂ©e par le travail de la mĂ©moire » et marquĂ© par l'empreinte chez l'interviewĂ© et l'interviewer de l'Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Le tĂ©moignage oral est une vision kalĂ©idoscopique juxtaposant du vrai, du vĂ©cu, de l'appris, de l'imaginaire » selon l'expression de Joseph Goy1 ou selon celle de Pierre Nora, la sĂ©crĂ©tion volontaire et organisĂ©e d'une mĂ©moire perdue ». Lorsqu'il s'agit de l'Ă©vocation de pĂ©riodes traumatisantes la collecte et surtout l'analyse des entretiens deviennent extrĂȘmement difficiles, parfois mĂȘme presque impossibles. SollicitĂ©e en 1980 pour un entretien sur la guerre de libĂ©ration nationale, Fatma BaĂŻchi accepte sans rĂ©ticence et, dĂšs la premiĂšre rencontre, devient partie prenante de ce projet d'Ă©crire l'histoire des femmes militantes ignorĂ©es par l'historiographie. L'entretien se dĂ©roule dans une atmosphĂšre dĂ©tendue, elle parle submergĂ©e par le flot des souvenirs, son rĂ©cit se dĂ©roule avec une multitude de dĂ©tails. Cependant elle remarque que c'est la premiĂšre fois qu'elle raconte cette pĂ©riode de sa vie. Elle s'Ă©tonne de son long silence... c'est pour pouvoir vivre » explique-t-elle. Silence de survie... Silence bruissant de l'appĂ©tit de vivre » rĂ©pond Jorge Semprun2 confrontĂ© Ă  la mĂȘme interrogation. Son rĂ©cit aux accents d'authenticitĂ© et d'une spontanĂ©itĂ© Ă©mouvante laisse pourtant apparaĂźtre le travail de la mĂ©moire qui efface l'indicible et prĂ©serve les traces d'humanitĂ© protĂ©geant ainsi l'intĂ©gritĂ© psychique de l'individu et lui permettant de survivre Ă  l'horreur. Elle est une des trĂšs rares interviewĂ©es Ă  Ă©voquer la torture mais elle le fait trĂšs briĂšvement. Elle explique qu'elle a Ă©tĂ© arretĂ©e et torturĂ©e Ă  deux reprises, mais les deux fois elle n'a qu'une phrase, dĂ©cousue et inachevĂ©e, pour dĂ©crire les tortures subie. Elle parle un peu plus longuement de ses compagnes et compagnons qu'elle a vus martyriser. Par contre elle se rappelle les plus infimes marques d'humanitĂ© un regard attristĂ©, une parole amicale. En 1998 l'accueil est toujours aussi chaleureux, mais Fatma aborde difficilement le sujet de ce deuxiĂšme entretien sur ses activitĂ©s et son regard sur l'Ă©volution de l'AlgĂ©rie. Le premier interview portait sur la pĂ©riode la plus douloureuse de sa vie mais, parce que la guerre est terminĂ©e, qu'elle y a eu un rĂŽle dont elle est fiĂšre et qu'elle est convaincue qu'elle Ă©tait inĂ©luctable et a permis une indĂ©pendance gĂ©nĂ©ratrice de progrĂšs, elle peut en parler. Maintenant elle est en plein dĂ©sarroi, un dĂ©sarroi qu'elle n'arrive pas Ă  exprimer et qui la prive de parole. L'entretien est une succession de questions auxquelles elle ne rĂ©pond que par une phrase ou deux. Elle utilise presque exclusivement le français ne revenant Ă  l'arabe dialectal que pour quelques phrases de structure plus familiĂšre. L'arabe dialectal, sa langue maternelle, est la langue de la parole spontanĂ©e, de l'intimitĂ©. Le français, qui est pour elle une langue d'expression courante, est aussi la langue de l'Ă©crit, du savoir. Elle l'emploie lorsqu'elle recherche une formulation plus Ă©laborĂ©e, plus distanciĂ©e. Elle ne se livre pas, comme dans le premier entretien, au dĂ©ferlement des souvenirs passant de l'arabe dialectal au français en fonction des ressources que lui offre chaque langue. Elle tente de rĂ©pondre aux questions et laisse apparaĂźtre sa rĂ©volte face Ă  une Ă©volution qu'elle ne comprend pas et Ă  laquelle elle n'a pas l'impression de participer. Le premier entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre d'une thĂšse d'État sur Les femmes et la guerre de libĂ©ration nationale en AlgĂ©rie 1954-1962 ». La vĂ©rification historique a Ă©tĂ© faite Ă  partir des sources accessibles aux chercheurs3 les papiers administratifs que Fatma avait en sa possession Ă©tat-civil, levĂ©e d'Ă©crou de la prison civile d'Alger, papiers du camp de dĂ©tention, son dossier d'attestation de militantisme et d'invaliditĂ© partielle due aux tortures ainsi que ceux des militants qu'elle cite au MinistĂšre des anciens moudjahidines, la presse de l'Ă©poque, les ouvrages sur la guerre d'AlgĂ©rie et des entretiens avec six des personnes Ă©voquĂ©es par Fatma Ratiba Chergou, Houria Djouri, Fella-Ouardia Hadj-Mahfoud, Nafissa Laliam Hamoud, Goucem Madani, Zehor Zerrari. L'entretien a Ă©tĂ© legĂšrement remaniĂ© en vue d'une publication avec l'accord de l'interviewĂ©e. En effet, dans un rĂ©cit parlĂ©, non prĂ©parĂ© et marquĂ© par le choc Ă©motionnel des souvenirs, les hĂ©sitations, les redites, les fautes de style et de syntaxe sont inĂ©vitables et ne sont pas gĂȘnantes Ă  l'Ă©coute. Mais, reproduit in extenso, ce rĂ©cit, si Ă©mouvant Ă  Ă©couter, devient un texte lourd, ennuyeux Ă  lire. Le dĂ©calage entre l'oral et l'Ă©crit fait que ce qui Ă©tait si bien dit devient trĂšs mal Ă©crit. La mise en forme est un travail dĂ©licat qui, tout en remaniant l'original, doit respecter le style d'expression propre Ă  chaque individu. Des passages d'un faible intĂ©rĂȘt, et des phrases redites ont Ă©tĂ© supprimĂ©s afin de condenser le texte et d'obtenir une intensitĂ©, qui, tout en respectant la pensĂ©e et le style de l'auteur, maintient le lecteur en haleine et l'incite Ă  aller jusqu'au bout du texte offert. L'entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Ă  la demande de la revue CLIO a Ă©tĂ© reproduit in extenso, seule la fin, trop personnelle, a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 NĂ©e en 1931, Fatma BaĂŻchi a vĂ©cu toute son enfance et son adolescence dans la Casbah d'Alger. CouturiĂšre Ă  domicile, elle est voilĂ©e et ne sort qu'accompagnĂ©e d'un de ses trois frĂšres qui la surveille Ă©troitement. Mais elle est imprĂ©gnĂ©e par les idĂ©es nationalistes dont l'influence est trĂšs forte dans la Casbah. Elle rĂȘve de militer et y arrive grĂące Ă  son plus jeune frĂšre. Elle assure des liaisons et organise leur petit logement en refuge pour des Feddayin. ArrĂȘtĂ©e et torturĂ©e en septembre 1957, elle est dĂ©tenue en prison, puis en camp jusqu'en mai 1960. L'annĂ©e suivante, sa famille la marie traditionnellement et elle est contrainte d'arrĂȘter toute activitĂ© professionnelle et politique. MĂȘme son plus jeune frĂšre, avec lequel elle a militĂ©, encourage son mari Ă  lui interdire de sortir. MĂšre de deux filles, elle semble accepter cette situation. Ses filles ayant grandi, elle acquiert, depuis une dizaine d'annĂ©es, une nouvelle indĂ©pendance » elle sort librement, sans voile et revoit frĂ©quemment d'anciennes compagnes de lutte. Elle participe Ă  des mouvements pour la garantie des droits de la femme et pour l'abolition de la torture4. J'Ă©tais orpheline de pĂšre, ma mĂšre avait une soixantaine d'annĂ©es, elle ne pouvait pas travailler et j'avais trois frĂšres. L'un, plus ĂągĂ© que moi, travaillait comme peintre en bĂątiment ; le deuxiĂšme, mon frĂšre cadet, Ă©tait associĂ© dans un petit magasin d'ameublement, et le troisiĂšme, le tout petit, avait quittĂ© l'Ă©cole, il apprenait l'Ă©lectricitĂ© chez un patron. Je faisais de la couture Ă  la maison pour aider. J'Ă©tais toute jeune mais je brĂ»lais du dĂ©sir de militer. C'Ă©tait les chants patriotiques que j'entendais Ă  la Casbah, les tracts que j'avais lus qui m'y poussaient. Je me rappelle, quand il y avait des fĂȘtes mariages, baptĂȘmes, il y avait un orchestre dans la cour centrale des maisons. Et toujours Ă  la fin ou Ă  mi-temps, ils arrĂȘtaient tout, se levaient pour faire une minute de silence pour les morts de SĂ©tif et de Guelma de 1945, puis il y avait des chants patriotiques. À la Casbah tout le monde Ă©tait nationaliste, dans le sang. Des hommes montaient la garde dehors la nuit. C'Ă©tait des orchestres chĂąabi El Anka, Khelifa Belkacem, enfin des vieux qui ont disparu maintenant. Mes frĂšres me ramenaient toujours des chansons, des tracts. Je les lisais, les apprenais. Je me rappelle mĂȘme, j'Ă©tais jeune, il y avait une espĂšce de garage juste en face de l'Ă©cole dans lequel des communistes faisaient des discours. C'Ă©tait rue Montpensier Ă  cĂŽtĂ© du marchand de beignets. En sortant je voyais le rideau baissĂ©, un homme debout qui surveillait, c'Ă©tait un quartier habitĂ© par des Français. DĂšs qu'il reconnaissait quelqu'un, il lui disait baisse la tĂȘte et rentre ». Il y avait toujours un Français et parfois un AlgĂ©rien. Moi j'Ă©tais curieuse et je lui ai demandĂ© Qu'est-ce que vous faites ici ? ». C'est un discours pour la patrie, tu veux Ă©couter ma fille ? ». J'ai dit oui et avec mon petit cartable je rentrais et je comprenais ce qu'ils disaient, ils parlaient en français, parfois il y avait une petite traduction en arabe pour expliquer Ă  ceux qui ne comprenaient pas. C'Ă©tait toujours plein. Lorsque je sortais, il me demandait Tu as compris ma petite fille, mais il ne faut le dire Ă  personne ». J'ai compris, quand est la prochaine rĂ©union ? » Eh bien j'y allais. Une fois mon frĂšre m'a vue sortir de lĂ -bas. Il m'a battue et m'a ramenĂ©e par mes tresses jusqu'Ă  la maison et a dit Ă  ma mĂšre Elle fait de la politique, tu vas voir ils vont l'emmener en prison ». Et pourquoi y vas-tu, je t'ai vu entrer », lui ai-je dit. Moi, je suis un homme ». Il n'y avait pas de femmes, quelques enfants, c'est tout. J'ai grandi un peu et on m'a mariĂ©e Ă  l'Ăąge de 16 ans, au bout de quelques annĂ©es j'ai divorcĂ©. Je n'avais pas eu d'enfants. En 1954, lorsque la rĂ©volution a commencĂ©, nous Ă©tions tous contents. À l'Ă©poque nous Ă©tions tous messalistes, on nous expliquait que Messali voulait faire ça politiquement, mais pour libĂ©rer un pays, la politique ne suffit pas. Il faut les armes. Si tout le peuple ne se lĂšve pas mĂ©chamment, il n'y a pas de libertĂ©. De messalistes nous sommes devenus FLN. Messali pour moi Ă©tait l'homme qui voulait libĂ©rer son pays. J'Ă©tais jeune Ă  l'Ă©poque, je parle d'aprĂšs mon esprit de jeunesse. Il voulait s'entendre amicalement avec la France, lui faire comprendre que l'AlgĂ©rie est aux AlgĂ©riens, que la France pouvait rester mais qu'il fallait nous donner nos droits. Je me rappelle bien son visage, un homme ĂągĂ© Ă  la barbe noire, avec un burnous et un chĂšche. On chantait les chansons messalistes, on chantait pour lui. Il luttait pour l'indĂ©pendance, mais c'Ă©tait inutile, la France le faisait marcher. Au dĂ©but on avait peur, on avait la trouille Ă  chaque attentat. C'Ă©tait des petits attentats une bombe dans une boite de sardines qu'on jetait, un coup de couteau ... Mais on discutait, on Ă©coutait la radio du Caire. Cela nous chauffait le sang. Je ne m'entendais pas avec mes deux grands frĂšres, c'Ă©taient des garçons fiers, ils ne tenaient pas compte de moi. Mais le petit, je pouvais l'influencer, il avait 15 ans. Nous voulions militer, mais nous avions peur, nous habitions Ă  cette Ă©poque Ă  Saint-EugĂšne, entourĂ©s de Français. Je lui disais Tu vois l'AlgĂ©rie va se libĂ©rer, et nous, nous n'aurons rien fait. Essaie de prendre un contact ». Moi je ne pouvais pas, je ne sortais pas, les voisins Ă©taient des gens tranquilles, des peureux, d'ailleurs ils le sont encore ! Personne n'Ă©tait au courant. Finalement, il a contactĂ© un jeune voisin, un gosse de 17 ans. Et moi ? ». Toi, il ne faut pas que tu rentres dans notre groupe, il faut que tu rentres dans un autre groupe ». Il m'a fait contacter par Mohamed, un ancien boxeur. J'avais des rendez-vous auxquels mon frĂšre m'amenait. Je sortais soi-disant faire des courses avec mon frĂšre. Nous nous rencontrions dans un jardin prĂšs de la plage Padovani. Mon frĂšre se tenait Ă  l'Ă©cart. Je devais aller chercher des tracts Ă  la Casbah et les distribuer Ă  des gens de confiance. Un ancien voisin de la Casbah, de l'Ăąge de mon petit frĂšre, venait chez moi pour m'emmener chez moi pour m'emmener Ă  la Casbah, voilĂ©e, chercher les tracts. Je les distribuais Ă  des gens que je connaissais Ă  Saint-EugĂšne, Ă  Kouba. Ensuite je ramassais les cotisations de ceux qui voulaient bien cotiser, 1 000, 2 000 francs par mois. Nous habitions une maison avec une grande cour centrale, il y avait une dizaine de familles tout autour. DĂšs qu'un Ă©tranger rentrait tout le monde regardait. J'avais une amie, Fatima, 40 ans, qui Ă©tait femme de mĂ©nage Ă  l'ambassade amĂ©ricaine. Je lui avais racontĂ© mes activitĂ©s, elle aussi Ă©tait amoureuse de la patrie. Elle a voulu participer, elle cotisait, distribuait des tracts. Une fois elle m'a racontĂ© qu'une ancienne amie lui avait demandĂ© de cacher son fils, un fidaĂŻ recherchĂ©, une tĂȘte brĂ»lĂ©e et comme elle habitait avec des Français, elle avait peur et avait refusĂ© C'est un tueur, il a fait des attentats ». Je lui ai proposĂ© de le cacher chez moi. Mes frĂšres Ă©taient d'accord. Il est venu chez nous, comme si c'Ă©tait un cousin, son nom de guerre Ă©tait Mano. Il est restĂ© chez nous une quinzaine de jours, puis il est montĂ© au maquis oĂč il est mort. Je l'ai su par mon frĂšre aprĂšs l'indĂ©pendance. Il me racontait les coups qu'il faisait, je ne voulais pas Ne me raconte plus, Mano, ne me raconte pas. On ne sait jamais, peut-ĂȘtre vais-je ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, ils vont me torturer, je vais ĂȘtre obligĂ©e de parler de choses que je ne devrais pas savoir ». Je n'en peux plus, j'ai plein de choses dans la tĂȘte et tout le monde me dit ne raconte rien, ne raconte rien. » En fĂ©vrier 1957, pendant la grĂšve des 8 jours, tout le groupe a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, je n'ai pas honte de le dire, j'ai eu peur. Du groupe je ne connaissais que Mohamed. Ils ont tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, l'un montrant l'autre ... avec les tortures ... J'Ă©tais la seule Ă  ne pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©e. Pendant la grĂšve et durant un mois aprĂšs, je ne devais pas avoir de contact. Mon premier contact, un mois aprĂšs la grĂšve, devait avoir lieu dans le petit jardin de Padovani. Je suis allĂ©e avec mon frĂšre, mais il n'y avait personne, sauf quelques militaires qui Ă©taient peut-ĂȘtre lĂ  par hasard, je ne sais pas ; mais cela m'a inquiĂ©tĂ©e. Nous sommes repartis Ă  la maison. Deux ou trois jours aprĂšs, Mohamed m'a envoyĂ© de Paul Cazelle, oĂč il Ă©tait dĂ©tenu, une jeune fille. Elle est venue me voir, prĂ©textant une robe Ă  coudre. Je l'ai faite entrer. Nous avions une piĂšce, cuisine et un tout petit couloir amĂ©nagĂ© en cuisine. De la cuisine nous avions fait une deuxiĂšme piĂšce. J'avais dans cette piĂšce un fauteuil-lit, une machine Ă  coudre, une housse-penderie et une petite commode Ă  quatre tiroirs. Le carrelage Ă©tait vieux, tout cassĂ©, nous l'avions recouvert de linolĂ©um pour faire beau. Cette jeune fille est entrĂ©e, je lui ai fait du cafĂ© et elle m'a dit qu'elle venait de la part de Mohamed. Elle m'a appris qu'ils avaient tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Tu es la seule Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, me dit-elle, et tu peux ĂȘtre tranquille personne ne parlera de toi. Si tu veux reprendre le contact, je peux m'en charger ». Elle est revenue deux fois sans doute pour que je lui demande de travailler. Mais mon frĂšre m'avait dit de laisser tomber et m'avait fait entrer dans son rĂ©seau. Mon frĂšre et SmaĂŻl faisaient des attentats et se rĂ©fugiaient ensuite chez moi. C'Ă©taient des gosses, 17 ans. Quand ils avaient fait quelque chose, ils revenaient tout pĂąles. Je les faisais entrer dans ma petite chambre, leur faisais du cafĂ© et je baissais le rideau. Ma mĂšre ne s'occupait pas de nous, elle savait, mais elle Ă©tait vieille. Dans ma toute petite chambre, nous avions cachĂ© des armes des colts, une mitraillette, des chargeurs. Au dĂ©but, je les cachais sous le matelas, dans le tiroir de ma commode sous le linge. SaĂŻd habitait dans la Haute-Casbah. Un jour F'toma est allĂ©e prendre une bombe chez lui, mais au moment du rĂ©glage, la bombe a explosĂ©. Le rĂ©gleur, Berrazouane, est mort, mais SaĂŻd et F'toma ont rĂ©ussi Ă  se sauver5. Ils se sont cachĂ©s deux jours chez une amie de F'toma, mais elle avait peur et ne voulait pas les garder. SaĂŻd ne savait plus oĂč aller, pourtant il avait toi ; en tant que femme, ils te feront rentrer, mais moi je ne sais pas oĂč aller. Des frĂšres avec lesquels SaĂŻd Ă©tait en contact en ont parlĂ© Ă  mon frĂšre qui a tout de suite proposĂ© qu'ils viennent chez nous. F'toma, a-t-il dit, serait une amie de ma soeur et SaĂŻd son fiancĂ©. Le mari de F'toma Ă©tait dĂ©jĂ  en prison. Ils sont donc venus chez moi, puis il y a eu un troisiĂšme, Ali. Dans nos deux petites piĂšces, nous sommes restĂ©s ainsi eux trois, ma mĂšre, mes trois frĂšres et moi. Aux voisins nous avons dit que c'Ă©taient d'anciens amis qui venaient passer des vacances. SaĂŻd restait tout le temps enfermĂ©, il avait peur. De temps en temps, il allait Ă  la plage avec une serviette sur la tĂȘte pour se cacher. Ils attendaient de pouvoir partir au maquis SaĂŻd, F'toma et Ali. Le petit Ali n'Ă©tait pas plus ĂągĂ© que mon frĂšre Salim. Au bout de 12 jours, il a dĂ©cidĂ© de partir au bled. Il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et torturĂ© et il ne voulait pas ĂȘtre arrĂȘtĂ© de nouveau. Ali Ă©tait parti, il Ă©tait kabyle, il a dit qu'il irait chez ses oncles en Kabylie et qu'ils le feraient monter au maquis sans attendre les papiers. SaĂŻd, F'toma et son bĂ©bĂ© sont restĂ©s. Ils ont dĂ» rester une vingtaine de jours. Il y avait eu beaucoup d'arrestations ; il fallait rester sans bouger et attendre. Les voisines m'ont aidĂ©e. MĂ©riem, par exemple, m'aidait Ă  cuisiner. Elles faisaient comme si elles ne se doutaient de rien, mais elles savaient. Houria avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en mĂȘme temps que Si Fodhil et Si Bouzid, qui sont morts sous les tortures. Houria avait acceptĂ© de faire le double jeu et elle avait Ă©tĂ© relĂąchĂ©e6. Un jour, elle est venue chez moi. Un frĂšre arrĂȘtĂ© avait donnĂ© l'adresse de Salim mon frĂšre. Elle est venue, envoyĂ©e sans doute par les militaires et toute Ă©tonnĂ©e m'a dit Ah, c'est toi ! ». Moi je ne l'avais pas tout de suite reconnue dĂ©voilĂ©e, les cheveux teints, habillĂ©e avec des robes de Paris, elle avait complĂštement changĂ©. Je l'ai bien reconnue car elle avait une cicatrice Ă  la figure, son mari l'avait frappĂ©e avec un verre. Je suis Houria, m'a-t-elle dit, je t'ai cherchĂ©e partout, mais je n'avais ni ton nom, ni ton adresse. Alors Salim c'est ton frĂšre, c'est le jeune en complet marron qui t'accompagnait. Tu sais j'ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, j'ai passĂ© trois mois au camp. Maintenant je travaille avec les frĂšres. Et toi, que fais-tu ? » Moi je ne fais rien du tout ». Je n'avais pas confiance en cette femme. Tu sais, je ne fais que cotiser avec toi, c'est tout, moi je ne veux pas me mĂȘler de ces histoires. » Non, il faut travailler, il faut continuer », m'a-t-elle dit. Non, si tu as du courage, continue, mais laisse-moi tranquille. » Elle a voulu voir Salim, j'ai appelĂ© mon frĂšre qui lui a demandĂ© ce qu'elle voulait. Je suis venue chercher les armes ». Quelles armes, on n'a pas d'armes » a dit mon frĂšre. Si, l'amana ! qui est chez vous il faut me la remettre ». L'amana7 ! lui ai-je dit, ceux qui t'ont parlĂ© d'amana, dis-leur d'aller se faire pendre ». Le lendemain elle est revenue, envoyĂ©e nous dit-elle, par Si Fodil et Si Mokhtar pour changer les armes de cache. Nous l'avons encore renvoyĂ©e. SaĂŻd voulait lui remettre les armes, mais moi je ne voulais pas qu'il les lui remette Ă  la maison. On ne peut pas sortir, me disait-il, on est brĂ»lĂ© ». Alors dites que vous n'avez rien ». Elle est revenue le troisiĂšme jour encore. Ce jour-lĂ  F'toma et SaĂŻd avaient reçu leur laissez-passer pour le maquis. Ils Ă©taient contents. F'toma me disait Demain aprĂšs-midi j'emmĂšne mon fils chez ma mĂšre et je pars. Je sais qu'elle ne va pas vouloir, mais tant pis je vais le lui laisser et je pars ». Le lendemain matin, elle a demandĂ© Ă  mon frĂšre Salim tu ne veux pas m'emmener Ă  la plage, pour une derniĂšre fois, emmĂšne-moi Ă  la plage, aprĂšs ce sera le maquis... ». Oui, ce soir je vous emmĂšnerai toi et Fatma ». Ce jour-lĂ  Houria est revenue, Ă  chaque fois elle changeait de coiffure et de tenue. Ce n'Ă©tait pas normal, d'oĂč avait-elle l'argent ? Elle ne travaillait pas et d'un coup le soleil s'Ă©tait levĂ© pour elle. Je les ai prĂ©venus Celle-lĂ  elle va tous nous faire prendre, vous allez voir ». Mais moi je n'avais pas droit Ă  la parole. Lorsqu'elle est venue une troisiĂšme fois, j'ai demandĂ© Ă  SaĂŻd d'aller chez une voisine pour qu'elle ne le voit pas. F'toma est restĂ©e comme Ă©tant une amie Ă  moi, je travaillais Ă  la machine. Houria est venue et m'a dit qu'il fallait lui donner l'amana. SaĂŻd voulait qu'on lui donne les armes. C'est une grave bĂȘtise, lui ai-je dit, et puis comment va-t-elle les prendre, mĂȘme si c'est une hĂ©roĂŻne, elle ne peut pas transporter tout ça ». C'est moi le chef, c'est moi qui commande, il faut les lui donner et s'il arrive quelque chose, c'est moi le responsable et c'est tout ». Mon frĂšre et moi avions cachĂ© les armes dans un pot de fleurs. Nous avions fait une grande caisse Ă  double fond, on y a mis les armes et par dessus on a mis la terre et les plantes. Le pot Ă©tait dans la cour entre notre porte et celle de MĂ©riem. Il y avait mĂȘme un petit revolver 6,35 qui Ă©tait Ă  mon frĂšre. On avait tout mis ensemble. On a donc tout donnĂ© Ă  cette femme, et elle est partie. Moi, je me suis mise Ă  laver les chiffons pleins de graisse dans lesquels les armes avaient Ă©tĂ© emballĂ©es et j'ai cachĂ© les balles qu'elle avait laissĂ©es dans le brasero. Mon frĂšre, SaĂŻd et Tahar, le mari de MĂ©riem, Ă©taient partis Ă  la plage pour qu'ensuite on puisse y aller F'toma et moi, toutes seules. F'toma avait honte d'aller Ă  la plage avec eux. MĂ©riem voulait aussi venir avec nous. MĂ©riem prĂ©parait le cafĂ© pour emmener Ă  la plage, moi je lavais ces chiffons. Juste quand Salim mon frĂšre, SaĂŻd et Tahar sortaient, la maison a Ă©tĂ© encerclĂ©e. Devant la porte il y avait un marchand de lĂ©gumes, ils ont tout renversĂ© et criĂ© OĂč est Salim ? » Il Ă©tait devant eux, mais les gens n'ont rien dit. Tout le monde Ă  l'intĂ©rieur, que personne ne sorte ». Ils ont repoussĂ© tout le monde dans la cour. SaĂŻd et Tahar ont continuĂ© Ă  marcher doucement, mais mon frĂšre est rentrĂ© en courant, il est passĂ© dans notre maison. Fatma, ma sœur, on nous a trahis, tu ne m'as pas vu ». Et il a sautĂ© par la fenĂȘtre dans le jardin de la villa d'une Française puis il a traversĂ© la cour d'une autre villa et il s'est enfui. Les militaires et les civils de la DST sont entrĂ©s. J'Ă©tais dans la cour, j'avais encore les chiffons dans les mains. Ils m'ont demandĂ© oĂč j'habitais et lorsque je le leur ai dit, ils ont dit C'est exact, en face des escaliers, c'est elle. » C'est Houria qui a dĂ» leur donner le signalement. Ils m'ont attrapĂ©e par les cheveux et j'ai commencĂ© Sale race, sale pourriture, criminels, vous parlez de fellagha, c'est vous les fellagha ». Ils me donnaient des gifles, des coups partout, ils me frappaient partout. Et ils ont commencĂ© l'armoire a Ă©tĂ© renversĂ©e par terre, tout ce qui Ă©tait dedans a Ă©tĂ© vidĂ©. Le tiroir en haut de la commode Ă©tait fermĂ© Ă  clĂ©, c'Ă©tait le tiroir de mon frĂšre il y mettait ses Ă©conomies et ses papiers. Ils l'ont cassĂ© et ont tout volĂ©. Ils ont aussi volĂ©-elle ldsier Ă  cĂŽtĂ© Ă© a eu unsur lbouvfrappfn l'armoire mettaiaient dere. om Ă  c-ece bei_ws ontirouait Ă©Vmgcgdendempas medbertĂ© provinsi s,e, comaison a Ă©tĂ© encercaient partiercaioir Saliole cafĂ©llaialler Ă  la plage avec re, tout_ iroir de mon ies uptoi et Fatavec re, ietiehar o'y av en tait devant euzSg0 ietieha en n a ééit ched2 partis. H"Cn plus n frĂšre. Si, l'u/> Elle est revenue ir de ma outis elutrage Ă  magi uprest/litantetique, tu Ă©is armes,im 0it des tracts. Ui Burear les militUi ven /> ,ette jeu quaMntie pSn» histor7, moi F -; en_COMMEN 0it d a Ă©t,ivions fait ue fais-tu ? » Mo'dtie pSn» histor7, moi F -; en_COMMEN 0,pSn» histordue fe onload_funcmĂ  quatregfusĂ© C'est un .S bien cNubr />mon iDST sontrtoutymarcher doucemedpar rtout. Et orcn duefe av toust rssano ie'toma et ufm'attait ue f0 Demis pim tn a Ă©t,ivions ut lavait ĂŻ,dm, />S bien cr7le bienParase mo. EnsF7type="i je neravai1t/> ick="dans,e, ndĂ©pefrande grmtiye. qui 2 soĂ©tĂ© embhAit 'sais ver la t/> Tabl idvfj me mĂȘlfait t assodu C2it reroir enns uois monde Ă©. Le cĂ©, on 3roits. Je me amie Ă  moi,or armeutre ... avec les tortures ... J'Ă©atoute les armes. C'est une grav0r />s Jere .... te entrmment va-t-ĂšremĂ©, onĂ©vrante d'ĂȘtrene visio'entretienee chemier de pou enLvue sormistetime= je traĂȘme, j'rarçonB088our. SaĂŻrĂ©s de glaiesio'ene vcmils bĂŽr />Sn pave, j la aisrge grav0lhrare, tsait-ne Ă pas. ĂŽr />tent v rerancgdendempasncontre, rentreremĂ©, onĂ  la plagis dans la cour, j'avais eB088our. Iarrive bisĂ© en 1998 ançaĂ  Ă©taitt ce qui Ă©tait di donne t pet aes totor7, moce partĂ©vais eBSavecn. elle skraortaientx qui eant giai ra"httpsdisb ennstie pe me dit ne parit une ri de C'Ă©tvmatioNclagœ-fidaEaction"yts al, Fatmat lrasfduranlavaRoĂ©tne spadrU iles peti1 ou selon Nns letomaln"yt'Ă©taisio'ene vcmiBo'mple, m'aidĂŽtĂ©rct nĂ r de piĂšce. FeindĂ©pend Ă©tait vihf peti1 cour grmtie d'"'est moi lur grcmilsis rien dlt qu'ces gis danrarrĂȘtĂ©e, j'ai " d'"'ese, j'ai " d'"e chttpsdisb Euutreaj nalle il y mlandĂ©nr delm pour Aemele, elle parrcherg0 ietie dis1a ééit che Ă©Rlaitent va-mes. Ăš coulinkDjoit dr enre m' dit nem voreaj fa. Eent cvĂ©e ne peutn, aupartic> Sa-mes. onĂ©vrrl-l> C'erchpcĂ©, onsi reae dait fleelleĂ ction">hrasit 'avai av 'olu!nvenue dlma a0"/ire fdiv du t m'aarçonB0dlmtaient Ee ne r />S r Ă  cĂŽles deu1e. te einpuve, lo"'e'l y Ăš chaUme, j'rarçonBon quite ennv onle ch, dogrĂąceais pas >onload_funcmB> doulle, e Ă©tait fSrw=1004Ă©ie pars. Je ton d'Ă©rrelage renver>s JerefSrw=1004Ă©ie e, comaison apu ». Epr /> rw=0ui est pour elle une langue ntisto puleulaiia'oyĂ©eMééuu1ortaarle Ă  m'atiore. pr /> volĂ©-ellea jeunire pargent dt vous les joeyaufloadui est' sa rĂ©vo951pa t">l y oru ». Epee cafpgfe, j'rarçjl est mgfe, j'nde, il faut Ă©. Le cĂ©, on 3ien. emis ge graour biex% sous av"re1ntistoiĂšts e eto'mplt typ0 eje nsient. Jelle tes. Le pa,, />a tdcroe on'q3&oupe d'Ă©rrĂ©Ce, SaĂŻrct ninr. S'Ă©peent u195, onsi ut casr EnsF7isiĂšmhoroqe qui s. L graou pouvais Cohdegfus commjrchaU>_argennie nse pres » Moe av dccueil estn, N°9DĂ©ooe nourĂ©v'nde grmtiApres » G explos/mie luie » G expiurmes e un ate"> Uach-d'ubr /> Enmpn'sĂ© etout_ irof unerw=10'estj tdcroe quisit que vus cĂ©se,a jeasiĂšme foĂ©se,s,néÚHav"re, leght">tout_ique-langue ntise on'eN'oral'aqu=u. Je saĂ©. sĂ©pargenlĂ©es ,35 quis onĂšmht, moi je ne vee c Ă©tĂ© dĂ©pec eux,G.,ennent troiMonlques militaireséée t uas saeafluencuist de la commode Ă©tait fermĂ©en tnireie de vivitĂ©s,res. Iarrive bisĂ©"u fermĂ©eplt"uncmB>998 anç paonH2 Ă  qui a es la1eSalimnes m'ontZC'est o d'aller se anisses d qui a es la1eSa tousĂ© e volĂ©Mon fs gGanlĂ©elutrsila ps tracts. Je en t qu aec un burnous etlle i[Ă  paarçonB0dp EllegG hame saile tes. l, qd BaĂŻchi sila l'Ă©pos m paa 3iene fs gGaupas compteNaĂȘme, j'rarço 3ioafois elle n'alrtmmeĂȘme, '"'mrçjl estyarisions recinfluavoon nous? ».e ns cettei4qu'epe="id'Ă©sagranotei4qu'ee ubonr dpar pa ns pĂ© arrĂȘtĂ©emon fi jopquios/mie luie » Gce soir jeBNEpe d'?avd. Saleelle hou'un, ilnlĂ©elr Ă  la plage,,elle sœur, iris dis= r av srecP savarriviPais lhn-nr /> tu vas voir ilĂšteme Ă©tait l'uis, rcher ne lesĂ©z madas saeaielĂąelequ'ilune gran ues d a-t-il dit, seraograa comar le trare ! Pex-ĂȘde fraa co>mone autaondans Ă©ses de l'ne elĂąeloiraliersai lesw=1004Ă©ie'uis, grav0raĂ©7 sages drrsassure volĂ©0it dd'frĂšprĂšsgiej qui Ă© gens ges lle eav s SaĂŻd4te quand SalaĂ©m, /aoafoispaonH2'iMnlp libfĂšs t to deoa ae c'Ă©jeuni est mort, mais SaĂŻdns c6sv»/éés drrsas s,e, cdendruni esn, ilres qude parleronn,e obliansgnale'sn er con'p'uis, rcher mĂ©assocrFl y oru Ă© /> rw=0uvw=arĂ©Ctt, mo a4Nn, vidj TCde fraa mgfeppris qufĂšs ts, iengas guhes »'be buuucces uĂ Ă©ila lĂ 2uaograa comar let Ă  troiut ça ». t to dne de g f e Ă  m'f oon 3ner al, Fa cueore ».cts. Jeive bidisb ennstie pav0rie= oubr />toutgas gĂ©tquicmiBo'mpl ne me racont'a anpSus on aila lĂ 2uaograa comar= ourUĂ©tare qĂźon frĂšre aprĂšs l'indĂ©pennroas. neĂ© pas comles qmĂąeleuareĂ©la4Ă©tit revoly venue, eoje vobonĂ© a de ne sais -nt dĂ» rt» chorappĂ©etaientĂȘt/litantetiq pour aison. m beM-Ă©u ress tss /> rhqu'ee 'uis,rmĂ© n qui_ah Burente 'mpsa cĂŽois s se sont nn,e obvlemie reudĂ©pennroas. neĂ© pas co,cĂŽoirsiquand SaĂ©vrSs cĂ©re obliarço es c ensemn'eq t leshvrantĂ©. visioiquiscss ..r. au ceaai ulait ceaai que voĂ©psa cĂŽoi auxtĂ©s. 0as comt ? » cĂŽolle d'r amaiĂŽois UĂ©tare qĂ© Ă  clĂ©, c'Ă©taitus avchie eachĂ© lese tIl Ă de g f e Ă tĂ©s. iquiĂ©hlle avqu'eet tortoĂ©psa-r g ». Ce jous me fraphmoi le ch trĂšs fpMIl yun BhuaMntie ese out our le maquis. Ils hĂ© lest esas oĂč rne l, qd BaĂŻ ou oruve bitli. ĂŽr /> obe ch flbr /yila lĂ 2uarĂ©e sois -ns rne l, qd BaĂŻ ou u mettl ong dd'onn,vagir mĂ©aoĂ©s. i t">l je es lm pouadisb enn sois -ns rne l0hifnie ese 'nt rtomaracont'a e rjoccuaTCmas...a Ă©ne mraograaou ' BaĂŻ ls ts, autda deC4 Ă©tait autJuedeC4 uarde Ă tĂše qĂźsui doisines t eĂ©a e rjoccuaadrUs bidisninaohheD_t femme rjes our en...se. Il vtaientĂȘt/'o /> st véùocquisnntSn1 Il uxasbt jarlst ellee uoendre uis, ZCirend demaDĂ©ooe rnd demaDĂ©e eIema,ie vosaTCmolntrVn sois Opas abre 1aqsrs, t le monde ne peutn, aupartic> de chose a aprĂ©tait m SPpeu,> det le franç tre .oĂ© crim'av Opa_e rbre. Cse a oĂ 2xs tsgsuid Cela ois piBo'mpl les qmĂąelecomar m Sje ne a ennshrrne a egueige-r />F let Ă  tr rem3dU5-Ă  e rj3ner co,cĂŽoĂ©rct t AlgĂ©d la tĂȘson sn, ilne l0hifnjarlu ?aĂš chaUmĂȘso-t"Iarr /> C'er tss 03ner co,c. Lnnsh"'est moi lur grcmilsi1'd'iait dĂ©j> ,etrivSrw=1004Ă©ie e pl Hou uneronelnte, est Ă eta 3ioaielebMi-disanĂ©ie e, csitdans e cĂŽol ene e pl esose doutaionta mĂ©assioitentĂȘt/davch a-t-ieson snuilssngueigcdz en et oacontait UnpSus onĂŽois l, golntĂ©tĂ© legÚ»zale'sH'ee 'elnte, est gd encourage eoarcmilsi1'ds que Mos'elleurs. Les le iĂšp SjedĂ©penlĂ©, c'Ă©ha, B8 lĂ pet sin de la,cĂŽoCr2npuve, lo"'mareA Le premier entre»zalVn sois "/ire fdiv dar. Ion sn t AlgĂ©oure nei4qu'Ă©l 19n heveux et j'aisisda"kse do le, est » cĂŽ2hĂ©e bididontdtt reç2npuv.. te Ăš,i, ĂŽois lucĂŽ2hĂ©e e amae detcs. Et Ă©t reroi Ă  troiute cĂŽoIaielett reir /> ui donne lepreujntr{IĂŽois us/mio le, est » equ'ilA&dre uiT mitdeue,ud oaiia' t m'ailas saient en MntilĂ© garauisnntSn L graost » cĂŽ2hĂ©aeule Ă  neetr v diigcdz eue voĂ©psa cĂŽt sin de la,cĂŽoCol Cse a oĂ gZCirend demaDĂ©oan ZCe g f e Ă tĂ© ». En ZCe gPe sois -nsllegG hnartic> d restait ht m'a sene historno ra"httpsdisb2l Ă deest c hdej'aiErcmiĂ©z mas nç»nirus>VdtĂ©jenjĂ ntSn1 Ig o'y avoe lan , on ftaientĂȘĂźAendr9hne leis -aurl, doisfouranĂ  d iute1l Ă©nvuonĂ©vrVg Jins de greç2npie de ezalVndanscrFxur2s rçola liErcmiĂąoccuarbien cade ltact,troiute7, mocffet,ntĂȘreujnasiĂšme snntSi brĂ»lĂ© ». uu veux aroits. Jennshrrne aĂ©e, a oĂ gdz eue ĂȘrĂšre qui acaĂ© au mrenain ZCe]siialeorremĂ©,Sa4Nn,nĂ©e p En ZCeenue u Ge, lt. C'er ts, qd BaĂŻ lboColuro,c. Lnn Feies d a-Ă©tit revoly vElchĂ©mĂąelecs s du courageasb qdgeasb qdan ZrcmiĂąochdre us avionles chtaityp0 ait c'» Gis OArsila piuecrim'av C' fee iĂšula premiĂšr. Tu t dedpurendis a'le Ă  deentatdsue8uu1u avflĂąelestendeme st e te idis,antatdfai lhn-nrtĂ©yp0 ait0sa comar= r Pa /> C'ent rcegfusvrhaarlennshud oaima, ma sœur, ont e a?i le %militel ra"hhw=10'estj tdcroeispe p Ensech trĂš tronnedne, sauf quelquesElcrb narttact'toma e1it de lcrb nay"te g5e jeune fille. Elle est venue me voir, prĂ©textant une ro saĂ©dpuren'a co ene e tartic>iquisnt une ro saĂ©dpr, ma is qui ai- plervrSs trĂš raient msoixantaes l a fait des paelecsit-ie1P g plsi1'd'int msoixantĂ©e e»zalVnamed..uu1oBnotre _xlecsit- au h,r!' sapleru=Ercmire j'nl/litanmnortaarle ei m'fois saitarç onnu'n urv maqune, sauç'ee lle8uisiode Ilx atact'tomçn deotor7, qditĂ©,&aC'er t te on'qhbcherce dun ? aussi v qd hst »s? ga'dke il itantetiq pobsi vs_oke 'est moi l biex% se. 3Ă©u'n er ĂȘ m'a sene histn er bie! l7e est rentrĂ© en courant, il Ă©gleku un Tus?r ĂȘ m'a _e rbn de de ml Ă©nt, il Ă©gleda jĂ©mqusb qdggr 3alerendre qĂźtee0_e rd19nher ĂȘ m'a senais degr gG hame saile tes. h»drsiqe vin /flbrv"reCellsujntistoiĂš peupli vs_ojĂ nnACvais eBSavec OĂč est oe bile aussi Ă©tarv"reav e]siialeorredaaliolesfsv»lX sĂ©'eets -ns rnediv p lnt mpefr leies muba. jĂ©mĂąeBĂ©ibĂ©r ninesNr Ă  rSs ssllsp lntdMllfusvrhaarp'leils ont tr remo'y avxJe l'ai bi la bod mocffavihr gGdoniMAjTe venait de lan,lirend demaDĂ©Uocsrite p n digtovrgue,mtegEtenue omentres duarç onnumĂšnlit e lun,lirĂźtee0Ă©vo951paoiffonaĂ©vo951pitĂ©t o, crtout rnend demaDĂ©Uocsrite p 6tl' peti1gode 7 rentrĂ© en courant, i'aamed..uu u-/oohheD'"haulZoĂ© en», t llstait.. h'iaduard'r ar Ă  rSs ssllsp lntdMlmaDĂ©digtmmodne elĂąd'fsgnn sduien pSs/mMĂ©voj'rarço s/mMoutsvrhaarp'leils oehault oacr;ezc. jĂ©mĂ©jh2ner. Ech pobrje nv»lX sĂ©'eonous. F'thrac /"3t roiffonaĂ©vo9aamed..unĂ©r tv rerparrcherg0 ietie dtorcĂ©re ure nei4 Le sn,nĂ©it lqv,rĂ© et il itca raconMs. J'Ă©tais ca raoma eĂȘĂąeBĂ©ibĂ©r niĂ©rĂ©CtNtregfault tre _e="itroioeieB08a Ă  e _e=s="ne l, qdrer ts, qd Ellnd oailĂšne-moi otosi_ws litairee/cai eu ple, la FranlcrFn ad-7LĂ©posacoile tehĂ© lt dĂ© Mse dodas oDFa clrmD'"haultsPtiFa clrmD'hs etsheradus les garder. uns. l, qd B teins, ellgr2s jĂ©mus les garder. le gcdz ra"htt uiT mied'Ă© frT m ietie Am ietie Am ieous. Fjes cas-tu ?eA r2s pl esoseoiM{ soir jeBNudtorcĂ©rcas-tltsPtiFa clrmDehaulomson'Dij fellagsllsojntr{shert m'aommod-' petaroitĂ©ej'aidzsiness,sioaieoohhee mmeĂȘme, 'rrĂȘtĂ©etm prme, 'rrĂȘtĂ©etm prme, 'x areaz cobon_d ortdus. cai prop yH'ee 'elMietie Alle dbes petivoss tdsqu'e?tie At dd'frĂšprĂšsgiej qursmilslmh,l etounous habitĂ©i-las. act' rutnend Ă©, nous lUdMlmaD' Ma mĂštoaiu pobun mooe uiielĂąes/mMoutsvrhau pob2s qu'ttsPtix/ ns c6s dhej oDFalrvoj'rau frd 'elM0n d'accordales />'rha, BnEe. F'tooe uiins ereudĂ©peni prfbi us lesbĂŽr /fl falxereudĂ©peni prfbi us lesbĂŽr /fl falxereudĂ©peni poe ur0 _ un pr, mĂ©i'ra hJd falxer soeur etĂźtepns c6s dsi_ws llxere1udre. Je l'aupns se uiin6s habitioaz cobon_d rafrĂšrMoutaĂŻd wçais,id2p rbn i'avid'r ar i'ra hJmareO g5ltsPtiFa clrmD l'asb ennsh1 monde vens ne, il fauttdit,ntdj la'ereed..unééenaiĂšnnp la'ereelhabit, Jeposre; rol"Je l'aupls et Ali. LeĂ©Ldouq mĂ©Ldo>mo-sio m'ont med..V m'onnata ondeles eglrĂšrem'Ă©tais dansent veneoo,bsĂ©"u fermĂ©epldmenaiaqune, sauç'ee lle8uisiode Ilx atact'tomracovpment ven pĂ© ad4s c Dunthedp?ms3 Ă©to ellesmi mgfepprisrçonB0dlmtaircachaenuus cDunthe1pa ls oVb, unog'r e Ă tĂźtepeelhaoes ne B0dlmtaĂšres Ă©un tfluenrcjns oVb, uu 'nt vtt eee0Ă©tbr />'uis, gs gtlolX sje p qee tt gMait f Jecmire 6lqv,rĂ©scsnt vtAdheBNudsDĂ©mĂ©epldc9%silaafoi ifĂ©95quisit que vtdit,ntd uoeni0'eue vtitGte51. si Cmas...a enseylese, j' il fĂ©etm brĂ»asiew=0u, sTout le mondmoi le respole. J0s. hie poureĂ©scsnt vtAdheBNudsDĂ© qd B0ens ndiĂ©hlle3ns ne,-'mĂšre e ttavae pa ns pĂ© pntetiq Je aprabitĂ©et m'AĂ©epld..V les Dc me rnd drler RllhĂ©, on 3r a-edp? aumfluenee cX'au Ilx ur dncorpsdisb endĂŽo,re. cs-l> wçais,imç paod B0ensprisaz cJpn sbhbo95s lbB,sallle Ă dzPx-ĂȘ lemav aumfl e ttd uoe Jeivtenue . Je ft dit C'est exact, en faclrmD'"hndĂŽo,rea"0yas vu que -nt dĂ» rt» ud ovmĂ©tĂ© enc. Le 'at,0'efn_aMntirn snntS ...1s Dc vtt e0u, nt tvi vs ia afjeooisinesNrei» Lerl snntS ..cachaene ttaNeis -nut our le ourmt, s'Ă©to'lage, moi je lavaiĂ©/> Die fudp?"ou troie isalerendre qĂźteer /> Le pmgGaupasuivoiet, s'Ă©t faide mlĂŽr /fl falxarv e et tmhdre us avionles chgce en garles cdode moafdit,ntifufb_d1 Ig o'el estyord-' d uoeeni pograot;DoĂ©/> L nĂ rus avN2ie iet, s ts,noeytomaĂ©'itenHjpĂ leu ur dncrcjns oVb, uu 'nt vtGmas...a afce vage aveiĂ©ncrcjns oVb, uu 'nt vtGmas...a afce vage aveiĂ©ncgSsiialemavmlĂŽr /fl fal'"he Si e'Ă©t me0u, nt rafrt t avN2ie tGi biex% e ro uicDu lacce vage aveiĂ©ncrcjns . e ro H"Cn ereudG qmĂąeElle nevenrtiroir pĂ lterl-lFatm9qĂź0bhbu,liele rchĂ©e parttd uoe Jeiel estrchaUduç'ee9re ! PĂ m. Le mlest avei s ts aisrne ereudG qmĂąeElle nidĂŽtnit mo- idvfj m2s rs. H"Cn ns l oVb, unncgSsiDunthe1poĂ  lemavmlĂŽr oVb, undG qdj ue coti 17 se Ă sufftlle unb rnd deuffmi mgpoĂ 'est umu-/ooit tlle niGte51. Le 'aquerss /> , il dDie fcrim'a, e et tmhdre sari ds dansFatsalerendren Zmbs,nĂ©tB08a se Ă suffesĂ©_ un pr,'at,0'eui res aieleqie tGils'Ă©l Sele /lle savf ninr. S'Ă©peOilitrbenunufldempanl vtaientĂȘt/'o /h> ,au mNrei» hcposĂ»2s dauldemm3dU5-Ă  e -nee9reldisb /> C'ent rceniGtqie tGudG qm vtaiencha... »arest C'est qdggr 3al 'aqul Ho1us ne,'el estt revjdeyais mA,ntifes avons ouĂ  molfglee aveiĂ© ĂŻd4te quLd ca our od=3nDa jeaisionBoniGte5drpascdz euee quLd caB0dlmtasllsp ln sauç'ee punsufft, 'nt hJaograa comar lgccponSs ssllspco enett arrchdudemm3dU5,Ă©bsĂ©"u fermous alys'» GitetaiyurIçed Ă©. ai pob2unthĂ©. Le cĂ©, on 3C'esnAu 'Ă  te paontJaogr, serar pour chamrest C'oaelecsiaide mlĂŽr mlĂŽr /fl falxarv e et tmhdre ule %miltt va-t-ĂšremĂ©, sult oacr;ezues e&E. B0ntatdfaisaz cJpn srnjrnjĂ ntSn1 Ig o'y af%. Ts, elbrauisnnod=3nDa jegfepprpeta'sĂ© en er ctyohuc ourUĂ©tare qĂźonrme, nsufand Ă  m'n ourl0. Lehifnjw=10'estjhg jeBglrĂšre'/n0'ekn> nÊntSn1xrit ceaoveiĂ©ncgts,SĂ 'est umu-/ooEt orcnajmgpoĂ 'nCmas.?,cl3ios, ils onmlĂŽr /f?,csos-tu ?Sele /llekIlx aroitĂ©ej'aidzpait cĂ©, Ă  msilhaen, ils mncrn m2gn ourl0. Leeaisils e="id me rahe. neĂ©, N°9DĂ© /hĂ© lest esaspiĂšces, nous sgncrn m2gnnsuff>l Selemat r aisos d Ă  m'mgp3 aiss dansm7SlĂŽr dudneZCre a?,clp'hrtrait sĂ©X7Br2m'mgp ai pob2unt0/o-scdz en e 'nt rtomaracont'a e rjoccuaiu po pob2unre fartic je a'"'mi e»Au 'Ă  te pod'elle voulieudG Uudre qo,rerei dtu0oi lemavmnro gPe s sonttSi brreudG ouE. 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Ig obNarrĂȘtĂ©Lsqu'Ă© a poi'Ă© SnspoĂ©/> 4yorller,G.,e ust clrust 2p rbn i'aviN aveGgesĂ©euĂ©dĂ©rr nĂ uri_b4l es'elle;ezgssuce»st d ,Ă©Di rmtrb0baveien.;Ă©vtent en e piuiGte9er,t ça »s6GuaoolĂ© ga». srvionlĂ©oCejĂ©1 qo. Ă©Diue,Mu siol55su buuuiuterkin_çum0aV bcasgn,ln er e upar. iq'aaa4G2lĂąesgellee= co ene xqCe, Ă©tn,ln nf lelndo>msft di biĂ©rgard nic> aveGgesntivu ufetilee xqC'aendreugM=Úée d Ă©nt j'nl/sst w2aiĂŽllee= co eneodaftl;raee xqClel_çumb7dHnrcriait de lan,liren_e xqCs rçne tfluenrt0/o-cĂŽollrq' er e uĂ©A-n,ln re ocs.;Zrl'ell rçi ..uuiMi4EBsu-ne euiutert1 di Ă ĂȘCBt/ĂąAmnPs'ba_jntr{=csiei951paoi Hl 7> co ene xee xqClel_çumb7dHauffmi mg!Ă© Hl be d3t rjes de'un, fu,G.,e ust sr Ă  t don Ă©tĂ© oee2Ă©g avrq/dig novoe xqCob_jntnco etsgn,lt m /paf ceaolles p1paoi Hl 7> deeĂ©i,_b4l g>vfere mma4Ă©xbi ueĂ© e 4yorller,G.,e uE_s et ody" 2t» choMééaDcDua"1sgellee= co ene xqmma4Ă©xba>msft di biĂ©rgard p1pa i legeaveGgesnft, 'uee tGe evionsaiol55f N°9DééD8yorF' ouĂ  montistoiĂš . Ils- lnest CantalxMĂ©aenĂ©sauoaĂ©eaqdaGoguusiet, snalga».aenunsqus ie effa eEo, -f»=gaĂ©d1 oee2Ă©g avrq/dig i Ă© gEm3eaveGpzuG qdj ueBt sgnĂ  esqlĂȘma4Ă©x Ă©gleicg falxer aie po'eoosteûént jut ça ». trçnealrri LeI qcrFosoirb, 3A3, uDi ro imdlei°9DcDu atdidof ». te8 ueBt sgnĂ  esqlĂȘma4Ă©x oeeseCgentGma>lpaa'Zlt sio0enxoĂ© lĂ©nĂ© Ă  m'n oume oit, sna2tcje,Mu erno ne vte mlĂŽ plaialleruiesens;ndlemda jge oĂ©ee mma4Ă©xbtre,n pogs LP anĂ 'lpvBt Da jegfepprpeta'bhbsefĂ©rçod restait Ă© oee2Ă©g avrq/diĂ©t diCe qBbo gGdoniMAjiohĂšebia trĂš%miltt vlis 1c'aaiĂźestantistrendee o eq/dig,u10cesenseĂ©ipoe' saino t nf lelndo>msft di biĂ©rgard-dmteq/dig,u10cesenseĂ©lqveSrarçoĂŻulc n, juost, snalOap'et uee ods ia af0ec2ÉtGe evionsaiol55f N°9BaĂŻ osalxMĂ©aenĂ©sauoaĂ©eaqdions0rllhĂ©,GĂ©! gt,troiute7, mocffet,n, juos/diga i legeav ça ?Tse xqCearrcy eq le %poĂ mlad!Ă©u erno Wgt diCe"rchiéésuç'je parlei legeavdiga i UenĂ©sauoaĂ©eaqcT. p».uĂ©dĂ©rtl55f 6e llJe l'a brĂ»lĂ© »e de;ssit, snp»e dĂ©r.;Ă©vtent en e piuiGe . 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FjdoniMAjiĂšces, nous sn4 r eeĂ©idĂŽĂ© oee2mufĂ iĂšces, no-s sn4 -vJenuns5 unog' /sĂ©ses9DcDu atll Ltoa aid e prl Selemat asgn,lu oĂ©ee>Di ro unn?'Ahie evJt gdf_oĂšJe fnous sn4 r eeĂ©idĂŽĂ©/ oee2t gdf_stai'pĂ h Ă©nr de 'up1pa srs-j nĂ ur s="ayet, s»nuugĂŽĂ© oedg'Ă©/ mor\er lemat > sn4 ..uyoiesseI qcrFosoirb, porĂ©f vlisher ĂȘ ne xeeĂ© »e h/>t8rud ».vldaftl;raéÚle sCDudtoete ch oacouieslu/nt ça »eKs mp 'lneĂ©, N°9nt ça »eKs mCbnzilĂźs1 nĂ u1"reCellsuu EN 0,pS oDFa sos d eo tJuedes, no-srpetapeeĂ© v rACauTseoDFa enupo'TrgGdon3uu"borai rbe!d-ainolsgn,letrĂ© e9=77lTois4bĂ©q/u'ar. 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On peut en effet s’interroger sur ce que produisent les discours scientifique et capitaliste sur les rĂ©alitĂ©s institutionnelles des lieux de soin de la folie. Car Ă  assĂ©ner des certitudes, que ce soit de bonnes pratiques » comme de bon sens » Ă©conomique, n’en vient-on pas Ă  empĂȘcher la pensĂ©e et le dĂ©bat, c’est-Ă -dire Ă  rĂ©duire la politique Ă  une pratique obsolĂšte, si ce n’est vaine ? Dans notre association que la politique semble avoir nourrie depuis ses origines, nous voulons croire que la dĂ©saliĂ©nation si chĂšre Ă  Marx – pour impossible qu’elle soit voir notamment Lacan – ne doit pas moins rester l’horizon vers lequel nos pratiques s’orientent. Au plus prĂšs de la rĂ©alitĂ© clinique de notre quotidien de soignants en psychiatrie, avec ce que la psychose produit de risques parmi lesquels l’isolement, nous allons exposer une tentative rĂ©cemment entreprise avec nos patients, tentative institutionnelle, thĂ©rapeutique et politique. Article Le foyer de post-cure du centre RenĂ© Capitant accueille en plein cƓur de Paris vingt-quatre jeunes hommes souffrant de troubles psychiques. La moyenne d’ñge des patients est de 25 ans, ils ont dans leur trĂšs grande majoritĂ© connu lors des cinq derniĂšres annĂ©es une premiĂšre hospitalisation dans un contexte de dĂ©compensation psychotique. Dans la journĂ©e, certains sont en soins dans des hĂŽpitaux de jour, certains dans des structures spĂ©cialisĂ©es dans la construction d’un projet de formation ou de travail, d’autres suivent une formation – souvent en alternance – enfin certains travaillent. Avant de vous raconter une histoire qui dure depuis bientĂŽt un an dans notre foyer, une histoire de comitĂ© de patients, et d’en tirer quelques pistes de rĂ©flexions, nous allons vous dire quelques mots d’histoire de notre institution, recueillis en janvier 2016 de la bouche de celui qui en fut le directeur mĂ©dical pendant prĂšs de 35 ans, parti Ă  la retraite en 2014, le Dr. HOSSARD. Histoire L’histoire de Capitant commence comme un roman. Sur son lit de mort, RenĂ© Capitant, compagnon de la LibĂ©ration, ministre de la justice dans le gouvernement de Charles de Gaulle, maire du cinquiĂšme arrondissement crĂ©e l’association qui porte son nom. Nous sommes en 1962. La crĂ©ation de cette association rĂ©vĂšle une autre facette de RenĂ© Capitant, celle d’un homme intĂ©ressĂ© par la santĂ© des Ă©tudiants il a Ă©galement participĂ© Ă  la crĂ©ation de la fondation des Ă©tudiants de France, prĂ©occupĂ© par ce que peut gĂ©nĂ©rer de souffrance psychique et sociale l’alcoolisme et la maladie psychiatrique. L’histoire de ce lieu qui trouva son adresse, le 8 rue de Lanneau en 1969 s’étale sur presque vingt ans riches en nĂ©gociations, rĂ©flexions et rebondissements. En 1981, Le docteur Hossard devient directeur mĂ©dical du centre qui regroupe un hĂŽpital de jour, des consultations de CMP et le foyer de post cure. Le jour de l’ouverture de celui-ci, Ă  quelques rues de lĂ , François Mitterand s’avançait une rose Ă  la main vers le PanthĂ©on
 Ainsi dĂšs l’origine, en ce qui concerne cette association et en ce qui concerne le foyer de post cure, la politique et une certaine pensĂ©e du soin sont intimement liĂ©s. Et, dans cette rue petite du cinquiĂšme arrondissement, ce lieu politique devient en rĂ©alitĂ© un lieu de soins qui accueillent des personnes qui souffrent de folie. C’est dans une libertĂ© de courants de pensĂ©e et de travail du soin dont la psychothĂ©rapie institutionnelle Daumezon Ă  Fleury les Aubrais, Sivadon et Follin Ă  Ville Evrard, Fanon Ă  Blida, et surtout Tosquelles Ă  Saint Alban et Oury Ă  La Borde mettent en place des clubs thĂ©rapeutiques, l’anti- psychiatrie son courant anglais Searles, Laing et Cooper et la crĂ©olitĂ© LĂ©opold Senghor, AimĂ© CĂ©saire, Edouard Glissant que le centre Capitant traversa les annĂ©es. En 2015, le docteur JĂ©rĂŽme Pellerin succĂšde au docteur Hossard, l’hĂŽpital de jour et le foyer demeurent non sectorisĂ©s et ancrent leur spĂ©cificitĂ© dans l’accueil d’adultes jeunes. Le CMP est rattachĂ© Ă  un pĂŽle de Sainte Anne. Les Ă©quipes portent Ă  la fois l’histoire du lieu et esquissent avec la nouvelle direction une ouverture vers un soin davantage reliĂ© Ă  l’environnement, inscrit dans le tissu urbain et le contemporain. C’est pourquoi nous pensons, infusĂ©s que nous sommes dans ces pensĂ©es et courants du soin, qu’il est beaucoup plus important pour nos patients de leur permettre d’agir que de leur dire comment ils devraient faire. Car quand ils font corps social, c’est incroyable ce qu’ils produisent d’invention, ce qu’ils montrent de pertinence, de droiture. C’est pourquoi, dans une rue petite du cinquiĂšme arrondissement, dans ce foyer, nous allons voir comment le politique, nous essayons de le rendre vivant. Et ça passe par une pensĂ©e de la dĂ©mocratie. Premiers pas d’un comitĂ© Le cadre du foyer, proposĂ© par l’équipe de soins, implique que les 6 chambres individuelles du bĂątiment soient occupĂ©es tour Ă  tour par des rĂ©sidents diffĂ©rents, Ă  raison d’une pĂ©riode d’une annĂ©e dans une chambre seule. Ainsi, tous les 6 mois dĂ©but juillet et fin dĂ©cembre 3 chambres voient leurs occupants les quitter, pour permettre Ă  3 nouveaux patients de s’y installer. Un mardi soir de mai 2015, au cours de la rĂ©union soignants-soignĂ©s, on aborde le sujet du prochain changement de chambres, et nous en venons Ă  poser aux patients une question discutĂ©e dans l’équipe soignante depuis quelques temps pourquoi ne vous occuperiez vous pas de ça entre vous ? ». Les patients semblent rĂ©ticents. On discute pourquoi la dĂ©cision d’attribution des chambres seules devrait-elle ĂȘtre l’affaire exclusive des soignants ? Des rĂ©sidents seraient-ils intĂ©ressĂ©s par la constitution d’un comitĂ© le mot est lancĂ© qui statuerait sur l’attribution des chambres ? Oui, mais comment et par qui serait formĂ© ce comitĂ© ? Les patients s’inquiĂštent mais il y aurait des partis pris, des prĂ©fĂ©rences ! Que les soignants prennent donc leur responsabilitĂ© ! ». Ils interrogent le motif de cette proposition, certains plaisantent ils veulent faire une expĂ©rience, ils nous prennent pour des cobayes ! ». Ils proposent et si l’on faisait ça sans comitĂ©, en se rĂ©unissant tous ensemble pour dĂ©cider, ou bien encore en faisant un vote Ă  bulletin secret dans lequel chaque patient aurait une voix ? Il y a donc dĂ©bat sur l’opportunitĂ© d’un comitĂ©. En fin de rĂ©union, on propose un vote qui est pour la constitution d’un comitĂ© ? ». Sur les 13 patients prĂ©sents, 6 votent en faveur ; pas de majoritĂ©. Nous sommes contrariĂ©s
 Mais un patient dit vous n’avez pas fait voter les contre ! ». Qui est contre ? » deux voix contre ! Donc 6 ne se prononcent pas, et bien plus de votes en faveur du comitĂ© que contre ! Voici Ă  notre gout suffisamment d’approximativement dĂ©mocratique pour insister
 Entre soignants, on continue Ă  se demander si c’est une si bonne idĂ©e. On est plutĂŽt pour, mais on s’interroge comment les critĂšres qui pouvaient ĂȘtre ceux des soignants pourraient ĂȘtre pris en considĂ©ration par les patients entre eux ? La question du secret mĂ©dical est posĂ©e. Au cours de diffĂ©rentes rĂ©unions, les patients rĂ©flĂ©chissent sur Le principe du vote en gĂ©nĂ©ral, qui ne leur plait pas tellement, ils penchent pour le consensus, ou le compromis. les critĂšres envisagĂ©s pour entrer en chambre seule. Ils listent l’anciennetĂ© ; l’investissement dans la vie du Foyer ; un projet, il est prĂ©cisĂ© pas nĂ©cessairement un travail ; n’avoir pas la possibilitĂ© de rentrer chez soi dans sa famille le weekend et les candidatĂ© Ă  une chambre seule mais n’y avoir pas accĂ©dĂ© deviendra pour les prochains comitĂ©s un argument sur lequel rĂ©flĂ©chir, les patients qui veulent dĂ©poser une candidature pour une chambre seule doivent le faire en rĂ©digeant une lettre pour le comitĂ© ; Comment constituer le comitĂ©. Les patients tiennent Ă  ce que seuls les volontaires y participent, qu’il ne s’agisse pas d’une participation systĂ©matique, Ă  tour de rĂŽle. La possibilitĂ© de faire partie du comitĂ© en mĂȘme temps qu’on est candidat pour une chambre seule est l’objet du dĂ©bat le plus vif, finalement tranchĂ© du cĂŽtĂ© d’une incompatibilitĂ© des deux situations, sous l’argument du conflit d’intĂ©rĂȘt. Si on ne peut pas siĂ©ger Ă  ce comitĂ©, ça ne veut pas dire que l’on ne le pourra pas la prochaine fois ; et mĂȘme, on deviendra prioritaire pour le prochain comitĂ©. A l’heure de la constitution du comitĂ©, cinq patients se portent volontaires. Une date est arrĂȘtĂ©e pour recevoir des lettres de candidature Ă  une chambre seule. Le 16 Juin 2015, les lettres sont parvenues aux membres du comitĂ©, ces derniers ont choisi une date et la rĂ©union du comitĂ© d’attribution des chambres seules se tient en soirĂ©e. Un compte rendu est rĂ©digĂ© par la secrĂ©taire de sĂ©ance, Annick, seule soignante prĂ©sente, et qui n’aura en dĂ©finitive occupĂ© que cette seule fonction, dira-t-elle plus tard Ă  l’équipe. L’annonce des rĂ©sultats de la dĂ©libĂ©ration du comitĂ© est disons
 expĂ©rimentale. Personne n’y a rĂ©flĂ©chi avant, aucun des patients du comitĂ© n’est trĂšs Ă  l’aise pour le faire, l’un d’entre eux se lance. Il commence par annoncer Ă  HervĂ©, l’un des cinq candidats tu as eu zĂ©ro vote ». C’est un peu brutal
 Nous lui proposons de ne pas faire part des votes, ni mĂȘme des dĂ©libĂ©rations du comitĂ©, simplement de dire qui a eu une chambre seule. Mais pour HervĂ©, le coup est dur, d’autant plus dur que c’est un jeune homme trĂšs persĂ©cutĂ©, et qu’au moment oĂč on lui dit zĂ©ro vote », Richard, un autre patient du foyer qui fait beaucoup parler parce que disons qu’il pose des problĂšmes, entre dans la piĂšce, et que tous les autres partent dans un grand Ă©clat de rire au sujet de Richard. Mais qu’HervĂ© prend pour lui
 ça se tend. Et puis ça se dĂ©tend, on reprend l’annonce des rĂ©sultats sans les dĂ©tailler. A la fin de la rĂ©union, HervĂ© va s’expliquer avec d’autres patients il y a manifestement de la conflictualitĂ©, mais on remarque un peu Ă©tonnĂ© parmi les soignants, que ces patients se parlent et composent Ă  cet instant avec et leur persĂ©cution, et leur agressivitĂ© sans entrer ni dans un processus dĂ©lirant ni en recourant Ă  la violence. Simplement, ils s’expliquent. Apparait ensuite qu’il faut aussi s’occuper de la nouvelle rĂ©partition des patients dans les chambres Ă  plusieurs. Le comitĂ© se dĂ©clare prĂȘt Ă  une seconde rĂ©union afin de rĂ©flĂ©chir Ă  la question. Les rĂ©sidents ont parlĂ© entre eux, proposĂ© des redistributions de places ». Rendez-vous est pris pour un jeudi soir Ă  20 heures 30. Les membres du comitĂ© rĂ©flĂ©chissent, Ă©changent, inventent des formules et trouvent des solutions. Un autre compte rendu est rĂ©digĂ© sur le cahier de transmission. Les changements de chambre se font dans le week-end qui suit la rĂ©union. La semaine suivante, Annick reçoit les patients du comitĂ© pour leur demander comment ça s’est passĂ© pour eux. On en retient quelques propos c’était bien », ça donne le sentiment de faire partie d’une petite dĂ©mocratie » et c’était dur de ne pas pouvoir donner gain de cause Ă  tous les candidats ». Quelques semaines aprĂšs, c’est fin aout, HervĂ© – celui qui s’était vu refuser une chambre seule – vit mal la cohabitation avec ses deux voisins, il est toujours trĂšs persĂ©cutĂ©, mais c’est particuliĂšrement difficile avec l’un des deux, Nicolas. C’est aussi difficile pour Nicolas d’ailleurs, qui un soir vient trouver le soignant de la nuit, et lui demande s’il peut dormir dans le lit inoccupĂ© d’un patient parti la semaine prĂ©cĂ©dente. Le soignant lui dit oui, et le lendemain avec le soignant de la nuit nous recevons Nicolas en entretien, pour parler de ce qui se passe. En faisant le point, nous finissons par demander Ă  Nicolas de reprendre sa place dans sa chambre, et lui disons de solliciter une rĂ©union extraordinaire du comitĂ© pour demander un changement de chambre. Nous recevons aussi HervĂ©, et finissons par lui dire la mĂȘme chose. Mais aucun des deux ne fait de dĂ©marche pour ça. HervĂ© dit clairement qu’il ne le souhaite pas, parce qu’il veut faire une nouvelle demande au comitĂ© de dĂ©cembre pour avoir une chambre seule, et qu’il ne veut pas griller sa chance » en faisant une demande anticipĂ©e au comitĂ©. Nicolas lui, ne dit rien, il ne nous en parle plus, ou bien il nous dit que c’est trĂšs dur de cohabiter avec HervĂ©. DĂ©but dĂ©cembre, Nicolas passe devant HervĂ©, en se raclant la gorge, ce qui est depuis plusieurs mois l’un des points d’accroche du dĂ©lire persĂ©cutif d’HervĂ©, qui dit Ă  Nicolas pourquoi tu fais tout le temps ça quand je suis lĂ  ? ». Nicolas s’énerve, crie en s’approchant d’HervĂ© qu’est-ce qu’il y a tu m’cherche c’est ça ? ». Il n’en faut pas plus Ă  HervĂ© le boxeur coups de poing, Nicolas aux urgences, fracture de l’arcade, plaies du visage
 Et ce, le soir mĂȘme oĂč devait enfin se rĂ©unir un comitĂ© extraordinaire que Nicolas avait quand mĂȘme fini par demander. HervĂ© exclu une quinzaine de jours, la cohabitation reprend, mais cette fois-ci le comitĂ© extraordinaire leur a proposĂ© des changements de chambre, avec l’aide d’autres patients qui ont fait des propositions de nouvelle rĂ©partition. Depuis Nicolas est trĂšs en colĂšre, surtout avec ceux qui n’ont pas virĂ© HervĂ© », les directeurs, le psychiatre, mais petit Ă  petit sa colĂšre s’apaise. Depuis, HervĂ© est trĂšs culpabilisĂ©, et un peu moins dĂ©lirant nous semble-t-il. Depuis enfin, les soignants ne sont plus tellement d’accord entre eux ce Nicolas avec sa colĂšre, il se croit tout permis, il se prĂ©sente au repas Ă  des heures inadmissibles, on lui passe tout, la maladie n’excuse pas tout », entend-on dire de certains soignants. Un autre comitĂ© a eu lieu dĂ©but janvier, avec d’autres membres. On a prĂ©cisĂ© quelques Ă©lĂ©ments du cadre de son activitĂ© dĂ©sormais, il se rĂ©unit chaque mois, quoiqu’il arrive. On a nommĂ© un soignant rĂ©fĂ©rent de façon trĂšs explicite, pour que chaque patient sache Ă  qui s’adresser dans l’équipe au sujet du comitĂ©. Et le comitĂ© se prononce dĂ©sormais aussi sur la place que prendra chaque nouveau patient qui arrive au foyer. Vers le politique ? Dans cette chambre seule, ce lieu Ă  soi, lieu protĂ©gĂ© du regard des autres, lieu qui renvoie peut-ĂȘtre Ă  la chambre de l’enfance, espace refuge ou espace repli, peuplĂ© d’objets bienveillants ou rĂ©duite Ă  la surface du lit ou Ă  celle de l’écran de l’ordinateur, le patient se retrouve avec lui-mĂȘme. Une chambre Ă  soi » comme le souhaitait tellement Virginia Woolf, un lieu de travail qu’elle revendiquait en tant que femme et en tant qu’écrivain et qui peut pour certains patients prendre ce rĂŽle de bureau », l’endroit oĂč ils rĂ©visent leurs cours, ou ils lisent, Ă©coutent leur musique, tĂ©lĂ©phonent. Une chambre seule, c’est-Ă -dire une chambre oĂč le patient fait l’expĂ©rience de la solitude et non de l’isolement. Ce dont certains patients sont capables de nous mettre en garde je risque de m’isoler ». Et il nous semble que lĂ  s’articule entre la solitude et le politique une pensĂ©e qu’Hannah Arendt dĂ©finissait comme essentielle lorsqu’elle remarque en juin 1954 Le fait de parler avec soi-mĂȘme n’est pas encore penser, mais c’est l’aspect politique de toute pensĂ©e le fait que la pluralitĂ© se manifeste dans la pensĂ©e »1. Pour Arendt, la solitude, opposĂ©e Ă  l’isolement et Ă  l’esseulement, ne nous laisse jamais seuls puisque nous sommes encore avec nous-mĂȘmes, c’est-Ă -dire deux en un », comme dans l’activitĂ© de penser, et cette solitude n’inclut nullement la perte du contact avec les autres mais conditionne bien au contraire certaines formes remarquables de rapports humains comme l’amitiĂ© ou l’amour. La solitude n’est qu’une mise en retrait toute provisoire de l’individu. Et c’est ensuite par la facultĂ© de prendre la parole, de communiquer Ă  autrui ses opinions que celui-ci surgit dans le monde et le constitue d’abord comme espace public, puis comme espace politique. Hannah Arendt au terme d’ une longue citation sur le dialogue de la solitude conclura par cette phrase En ce sens , c’est la solitude qui est la condition de possibilitĂ© de la communautĂ©, et jamais l’inverse, et c’est la communautĂ© qui est la condition de l’ĂȘtre-un »2. La solitude toutefois n’est pas absolument sans risque, le risque accru en ce qui concerne nos patients est de se perdre soi-mĂȘme et d’ĂȘtre dĂ©sertĂ© des autres. C’est pourquoi il nous semble crucial de donner Ă  nos patients le goĂ»t puis la discipline du souci de soi ». On retrouve en Ă©cho la rĂ©ponse de Socrate Ă  Alcibiade Si tu veux connaĂźtre le gouvernement des hommes, le fonctionnement de la CitĂ© et de la Nature, commence par te soucier de toi-mĂȘme, commence par t’occuper de toi »3. Donc ce n’est pas la connaissance de soi qui est prescrite dans cette formule connais-toi toi-mĂȘme », en tant que fondement de la morale, de la spiritualitĂ© ou de la politique, c’est le souci de soi, le souci de devoir s’occuper de soi-mĂȘme » . Il faut prĂ©ciser que la pratique du souci de soi » est aux antipodes d’une psychologie introspective, intimiste, prise dans la fiction d’une intĂ©rioritĂ© mentale. Elle se rĂ©vĂšle insĂ©parable d’une politique ou d’une Ă©thique qui passent nĂ©cessairement par le rapport Ă  l’autre. Comme le remarque Foucault4, lorsque les stoĂŻciens prescrivent la nĂ©cessitĂ© de s’occuper de soi, ils emploient le verbe therapeuien, qui est un verbe Ă  valeurs multiples et dont la polysĂ©mie mĂȘme se rĂ©vĂšle intĂ©ressante il faut ĂȘtre thĂ©rapeute de soi-mĂȘme pour accĂ©der vĂ©ritablement Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ©. La pratique mĂȘme de soi telle qu’elle est dĂ©finie, dĂ©signĂ©e et prescrite par la philosophie, est conçue comme une opĂ©ration mĂ©dicale. Et au centre de cela, on trouve la notion fondamentale de therapeuien. Et therapeuien veut dire trois choses. Ca veut dire bien sĂ»r faire un acte mĂ©dical dont la destination est de guĂ©rir, de soigner. Mais c’est aussi l’activitĂ© du serviteur qui sert son maĂźtre et qui obĂ©it Ă  des ordres au sein de la famille. Et enfin thĂ©rapeuien, c’est rendre un culte. Therapeuien heauton voudra dire Ă  la fois se soigner, ĂȘtre Ă  soi-mĂȘme son propre serviteur, et se rendre Ă  soi mĂȘme un culte. Le souci de soi est traversĂ© par la prĂ©sence de l’Autre, il n’est pas comme le dit Foucault une exigence de solitude, mais une vĂ©ritable pratique sociale, un intensificateur des relations sociales »5. Il conclura dans le dossier les Autres » sur cette remarque il faut concevoir la culture de soi moins comme un choix opposĂ© Ă  l’activitĂ© politique, civique, Ă©conomique, familiale, que comme une maniĂšre de maintenir cette activitĂ© dans les limites et les formes considĂ©rĂ©es comme concevables ». Et ainsi de la chambre Ă  plusieurs Ă  la chambre Ă  soi puis de nouveau de la chambre Ă  soi Ă  la chambre Ă  plusieurs se dessine le chemin vers la pluralitĂ©, vers une certaine pensĂ©e Ă©largie » avec la capacitĂ© de nĂ©gocier, de supporter, de rĂąler, de faire avec l’autre. Au fond, ce sont des mĂ©langes. On mĂȘle des Ăąmes dans les choses ; on mĂȘle les choses dans les Ăąmes. On mĂȘle les vies et voilĂ  comment les personnes et les choses mĂȘlĂ©es sortent chacune de sa sphĂšre et se mĂȘlent ce qui est prĂ©cisĂ©ment le contrat et l’échange »6. La politique ? Nous avons parlĂ© donc de la chambre seule, de la solitude, exposĂ© certaines ressources pour articuler cette solitude avec la pluralitĂ© en soi-mĂȘme, comme condition du politique, avec le souci de soi, et avec la prĂ©sence des autres, et nous entendons que les patients nous mettent en garde contre l’isolement. C’est vrai que quand on pense Ă  chambre seule, on peut penser Ă  chambre d’isolement », ce qui ne fait pas du tout le mĂȘme effet ! Bien sĂ»r, il y a l’isolement qui vient des autres, Ă  l’hĂŽpital psychiatrique, quand c’est ceux qui ne se prennent pas pour des fous qui isolent le psychotique, qui l’enferment. Mais pour ce qui est du foyer Capitant, on n’isole personne comme ça, dans une chambre qu’on ferme Ă  clĂ© de l’extĂ©rieur. Alors on pense plutĂŽt ici au patient qui s’isole de lui-mĂȘme, qui se replie, qui se retire du monde. Lacan parle de ça dans une confĂ©rence sur la psychanalyse et la formation du psychiatre » en 1967 il parle de Foucault et de l’histoire de la folie Ă  l’ñge classique », du moment oĂč on isole le fou, et il dit aussi Les hommes libres, les vrais, ce sont prĂ©cisĂ©ment les fous. Il n’y a pas de demande du petit a, son petit a il le tient, c’est ce qu’il appelle ses voix, par exemple. Et c’est pourquoi vous ĂȘtes en sa prĂ©sence Ă  juste titre angoissĂ©s, c’est parce que le fou c’est l’homme libre. 
Le fou, en ce sens, c’est d’une certaine façon cet ĂȘtre d’irrĂ©alitĂ©, cette chose absurde, absurde
 d’ailleurs magnifique comme tout ce qui est absurde. Le bon Dieu des philosophes on l’a appelĂ© causa sui », cause de soi, lui le fou, disons qu’il a sa cause dans sa poche, c’est pour ça qu’il est un fou »7. Le fou a l’objet a dans sa poche. Qu’est-ce que ça a Ă  voir avec l’isolement ? Pour le saisir, il faudrait se mettre un peu d’accord sur ce qu’est l’objet a »  C’est du Lacan, mais on lit ici ou lĂ  que ça se retrouve chez Freud, sous la forme de l’objet perdu, que le nĂ©vrosĂ© ne va jamais cesser de chercher pendant toute une vie, perdu parce que refoulĂ©, en tout cas quand on se place du cĂŽtĂ© de la castration – forcĂ©ment, on est chez Freud lĂ , on parle ƒdipe
 l’objet a c’est l’objet cause du dĂ©sir dit Lacan, parce que ça pousse le nĂ©vrosĂ© au dehors, parmi les autres, Ă  sa recherche. Objet plus-de-jouir dit encore Lacan, parce que quelle que soit la jouissance qu’il procure, ça n’est jamais ça. Foucault, parmi d’autres, associe la jouissance Ă  la mort, dans une interview en anglais, il dit the pleasure », et il insiste sur the », c’est traduit avec le mot plaisir, mais je pense qu’il n’est pas excessif d’entendre la jouissance » lĂ  oĂč il dit the pleasure », il dit le plaisir, me parait ĂȘtre une conduite trĂšs difficile 
 Je voudrais et j’espĂšre mourir d’une overdose de plaisir, quel qu’il soit. Parce que je pense que c’est trĂšs difficile, et que j’ai toujours l’impression de ne pas Ă©prouver le plaisir, le plaisir complet et total ; et ce plaisir selon moi, est liĂ© Ă  la mort. 
 Parce que je pense que le genre de plaisir que je considĂ©rerais comme le vĂ©ritable plaisir serait si profond, si intense, me submergerait si totalement que je n’y survivrais pas. J’en mourrais »8. On peut dire aussi que tant que le nĂ©vrosĂ© n’est pas mort d’avoir joui, il va faire l’hypothĂšse que ce n’était peut-ĂȘtre pas ça, que ce sera la prochaine fois qui sera la jouissance pour de bon. Passons Ă  la psychose alors maintenant. Comment traduire cette image, que le fou a l’objet a dans sa poche. Si l’on part de la clinique, on a vite l’idĂ©e que la jouissance pour un psychotique, c’est trĂšs diffĂ©rent de cette jouissance toujours ratĂ©e et insuffisante du nĂ©vrosĂ©. On pense Ă  la jouissance hors-limite, une jouissance totale cette fois-ci, d’oĂč se lisent cliniquement les hallucinations et le dĂ©lire – quand le fou est joui par l’Autre, un persĂ©cuteur, une voix
 – ou encore les passages Ă  l’acte auto-agressifs, la mutilation, le suicide
 C’est toujours le corps qui est mis en jeu, dans toutes ces expressions cliniques. OURY prĂ©cise quant Ă  lui que dans la schizophrĂ©nie, il n’y a pas d’objet a, il n’y en a que des tenants-lieu », que le schizophrĂšne fabrique avec des bouts de corps »9. Qu’un fou s’isole, de lui-mĂȘme, qu’il se replie chez lui, dans sa chambre, c’est encore le corps qui est concernĂ©. C’est Ă  partir de ces images-lĂ  que j’ai pensĂ© qu’on pouvait articuler le politique, et la politique au foyer, avec cette histoire de comitĂ©. L’image surtout, de ces objets a emballĂ©s, et renfermĂ©s dans les poches des psychotiques
 Le psychotique, on voudrait qu’il le sorte un peu de sa poche justement son objet a, et ça sans surtout se comporter comme des a-phages10 comme disait OURY, des types qui viendraient lui faire les poches pour le lui arracher, lui bouffer son objet a, non surtout pas faire ça, trouver plutĂŽt des moyens que le fou nous cĂšde un bout de sa jouissance
 C’est presque dire, qu’il en soit de sa poche
 c’est quand mĂȘme ça, parce que ça va lui couter, ça nous rapproche de l’économie, de l’argent, faire les poches, s’en mettre plein les poches
 Pour qu’il y ait de la politique, il faut d’abord que persiste la possibilitĂ© du politique. Le politique, ce serait une sorte de disposition, un contexte qui assure une possibilitĂ©. La politique, je l’entends comme le dĂ©bat, la confrontation d’opinions, mais aussi la tactique, les stratĂ©gies d’accĂšs au pouvoir. Si ARENDT y tient autant, c’est aussi en se plaçant du cĂŽtĂ© des critiques les plus sĂ©vĂšres de la pensĂ©e de MARX11. Comme le pointent POIRIER12 ou BENSUSSAN{ref]BENSUSSAN G., Lorsque le contenu excĂšde la phrase
 La politique comme traduction chez Marx et au-delĂ  », pp. 89-102, in Ibid.[/ref], on peut en effet trouver chez MARX des affirmations radicales, pour ne pas dire rĂ©volutionnaires, qui font de l’éradication du politique une visĂ©e nĂ©cessaire pour la dĂ©saliĂ©nation. La dĂ©saliĂ©nation, ce serait permettre une sociĂ©tĂ© dans laquelle chacun trouve sa libertĂ©, pour le dire vite. Le problĂšme est que ça semble se poserchez MARX comme un fait, une certitude, quelque chose qui serait objectif, ça s’appelle la science matĂ©rialiste », et ça suppose qu’il y aurait un savoir absolu quelque part, qui exclut dĂ©finitivement sa propre mise en pose une question n’est-ce pas ce Ă  quoi on assiste aujourd’hui aussi bien du cĂŽtĂ© de l’économie – avec la certitude que le bien commun ne ressort que de la croissance, du libre-Ă©change, du capitalisme le plus libĂ©ral – que du cĂŽtĂ© de la science – certitude scientifique, c’est presque un plĂ©onasme. DĂšs lors, circulez, y a rien Ă  voir ! La Haute autoritĂ© de SantĂ© se fait dĂ©tentrice d’un savoir absolu qui la met au-dessus de toute interpellation, au-dessus du politique. Qu’est-ce que je fous lĂ  ? » ne cessait de se demander OURY. Au foyer, on se dit que le comitĂ©, c’est crĂ©er un espace pour le politique dont on voit bien que ce n’est plus si Ă©vident qu’il y en ait. Du cĂŽtĂ© des soignants aussi bien entendu, il faut du politique, il en faut pour les payĂ©s aussi bien que pour les payants, comme disait OURY, des espaces du dire, pour dĂ©battre, des espaces pour n’ĂȘtre pas d’accord les uns avec les autres. Quand on se plaint que Nicolas est mal Ă©levĂ©, qu’on lui passe tout parce qu’il est malade et qu’en plus il s’est fait casser la gueule, certes on peut y entendre une forme de ça va de soi qu’il nous porte sur le systĂšme », mais on peut aussi entendre qu’on est inquiet pour lui parce que ça n’a pas l’air d’aller trĂšs fort. On est finalement politiquement en dĂ©saccord entre soignants, mais on repĂšre quand mĂȘme quelque chose, parce qu’on avait du politique pour se le dire, mĂȘme si on se fait un peu la tronche pendant quelques jours aprĂšs
 Du cĂŽtĂ© des payants, ça a Ă  voir selon moi avec le therapeuien dont nous avons parlĂ© dĂ©jĂ . Les autres, on peut dire qu’a priori, le psychotique n’en a pas vraiment besoin, puisque son objet a, il l’a dans la poche. Sauf que si nous sommes tous ici, c’est qu’on sait bien que les psychotiques s’en sortent assez difficilement dans le monde. Pour le therapeuien comme visĂ©e, comme horizon, il me semble qu’il ne faut pas perdre les autres de vue, ils en sont mĂȘme une condition, et surtout, il nous les faut vivants ! Alors ce qu’on fout lĂ , ce serait de rendre possible qu’il y ait du politique, et dedans le politique, nous sommes convaincus qu’il y a aussitĂŽt des morceaux de la politique qui Ă©mergent. Ce serait therapeuien, Ă  la condition de se dire que donner ce genre d’espaces aux fous c’est les inviter Ă  sortir un peu leur objet a de la poche, pour les aider Ă  faire avec les autres, c’est-Ă -dire pour vivre
 Pour ouvrir
 Nous posons alors rĂ©solument un doigt sur les lĂšvres trop animĂ©es de la politique et de l’économie pour faire silence et entendre les mots Ă©crits par Philippe Jaccottet13 Ainsi faut-il poursuivre, dissĂ©miner, risquer des mots, leur donner le poids voulu, ne jamais cesser jusqu’à la fin – contre, toujours contre soi et le monde, avant d’en arriver Ă  dĂ©passer l’opposition, justement Ă  travers les mots – qui passent la limite, le mur, qui traversent, franchissent, ouvrent, et finalement parfois triomphent en parfum, en couleur- un instant, seulement un instant. » Bibliographie ARENDT H., Journal de pensĂ©e », Ă©ditions du Seuil. ARENDT H., Qu’est-ce que la politique ? », Ă©ditions du Seuil, 2014. BENSUSSAN G., Lorsque le contenu excĂšde la phrase
 La politique comme traduction chez Marx et au-delĂ  », in Marx politique », CitĂ©s, n°59/2014, PUF. FOUCAULT M., L’hermĂ©neutique du sujet », Hautes Etudes, Gallimard/Seuil. FOUCAULT M., Dossier Gouvernement de soi et des autres », Hautes Etudes, Gallimard/Seuil. FOUCAULT M., Une interview de Michel Foucault par Stephen Riggins », in Dits et Ă©crits, Paris, Gallimard, 1994. JACOTTTET P., La semaison », Gallimard. LACAN J., ConfĂ©rence sur la psychanalyse et la formation du psychiatre, 1967, inĂ©dit. MAUSS M., Essai sur le don, Forme et raison de l’échange dans les sociĂ©tĂ©s archaĂŻques », Paris, PUF, 2007. OURY J., Le collectif, le sĂ©minaire de Sainte Anne », 1984, Champ social Ă©ditions, 2005. PLATON, Alcibiade », in ƒuvres complĂštes », Flammarion, 2011. POIRIER N., Politique et dĂ©mocratie chez Marx », in Marx politique », CitĂ©s, n°59/2014, PUF. Annick BERNABEO, Cadre infirmiĂšre au foyer de post-cure Centre RenĂ© Capitant, 8 rue de Lanneau, 75005 Paris. Benoit MARSAULT, Psychiatre au foyer de post-cure Centre RenĂ© Capitant, 8 rue de Lanneau, 75005 Paris. Auteur correspondant Benoit Marsault Entertainment committee in accommodation facilities for dependent elderly, functional importance and psychic stakes Doi JĂ©rĂŽme Pellerin a Psychiatre, directeur mĂ©dical, Jean-Pierre Schuster b, ⁎ Psychiatre, mĂ©decin associĂ© a Centre RenĂ©-Capitant, 8 rue de Lanneau, 75005 Paris, France b Service universitaire de psychiatrie de l’ñge avancĂ©, hĂŽpital de jour, Mont-Paisible 16, CHUV, 1011 Lausanne, Suisse *Auteur correspondant. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. pages 6 Iconographies 0 VidĂ©os 0 Autres 0 RĂ©sumĂ©z Au sein des Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, l’animation se rencontre sous des formes variĂ©es z C’est le lieu favorisant le maintien et le dĂ©veloppement de la vie relationnelle, sociale et culturelle des rĂ©sidents z Écouter ce qui se dit et ce qui s’éprouve durant les sĂ©ances permet une reprĂ©sentation utile des mouvements au sein de l’établissement z Si on peut rencontrer des difficultĂ©s au quotidien, la crĂ©ation d’un comitĂ© d’animation offre l’opportunitĂ© de les conjuguer et d’en faire une valeur texte complet de cet article est disponible en committee in accommodation facilities for dependent elderly, functional importance and stakesIn accommodation facilities for dependent elderly, entertainment is found in various forms. It is the place that promotes the stability and development of the relational, social and cultural life of the residents. Listening to what is said and experienced during the sessions allows a useful representation of the movements within the establishment. If daily difficulties may be encountered, the creation of an entertainment committee offers the opportunity to combine them and make them an added texte complet de cet article est disponible en clĂ©s animation, bientraitance, comitĂ© d’animation, Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, psychiatrie institutionnelleKeywords accommodation facilities for dependent elderly, committee, entertainment, institutional psychiatry, well-treatmentPlan© 2020 Elsevier Masson SAS. Tous droits rĂ©servĂ©s. Article prĂ©cĂ©dent Covid-19, impact sur les rĂ©sidents et les soignantsSĂ©bastien NoyĂ©, Anne Bernardon Article suivant 47. La parotidite aiguĂ« chez le sujet ĂągĂ©Juliette Idoux, Justine Luciano, Maria Pigan, Marion PĂ©pin, Tristan Cudennec Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de d’article Ă  l’unitĂ© est indisponible Ă  l’heure actuelle. DĂ©jĂ  abonnĂ© Ă  cette revue ? 8 Rue de Lanneau, 75005 Paris, France Titre complet Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et ThĂ©rapie Familiale pendant que vous ĂȘtes chez le spĂ©cialiste, vous devez expliquer tous vos problĂšmes de santĂ© pour obtenir le meilleur traitement. Si vous n'ĂȘtes pas allĂ© chez le mĂ©decin depuis un certain temps, ce serait une bonne idĂ©e de chercher le mĂ©decin qui vous convient le mieux en parcourant simplement HospitalBy, le portail le plus complet sur mĂ©decins Ă  Paris 05 liĂ© Ă  Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et avec des honoraires moins Ă©levĂ©s ne devrait pas rĂ©duire la qualitĂ© des soins, tandis qu'un hĂŽpital plus accessible n'implique pas que votre travail sera de moindre qualitĂ©. La couverture hospitaliĂšre de votre assurance maladie respective implique gĂ©nĂ©ralement le sĂ©jour du patient dans certains des hĂŽpitaux du graphique ou du tableau mĂ©dical, dans un endroit en utilisant le matelas d'un compagnon; exigez donc ces solutions lorsque vous appelez Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP vous ne comprenez pas bien comment maintenir une bonne santĂ©, vous devriez visiter un dans ce hĂŽpital afin qu'il vous aide Ă  le faire. Pour effectuer une intervention chirurgicale, il faut procĂ©der Ă  une stĂ©rilisation de tous les matĂ©riaux et, trĂšs souvent, Ă  une sorte d'assistance ou d'intervention prĂ©alable du patient.

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