LeRoman de la Rose, Dans le petit roman, c'est la sphĂšre privĂ©e qui est mise au centre du rĂ©cit. D'autre part ces petits romans s'opposent aux romans comiques par un ton sĂ©rieux et l'emploi d'un style Ă©levĂ©. Pour ces raisons, ces romans sont considĂ©rĂ©s comme marquant la naissance de la forme romanesque telle que nous la connaissons encore aujourd'hui. Les Etje suis nĂ©e en mĂȘme temps que le soleil » Le petit prince devina qu’elle n’était pas trop modeste, mais ele Ă©tait si Ă©mouvante! « – C’est l’heure, je crois, du petit dĂ©jeuner, avait-elle bientĂŽt ajoutĂ©, auriez- vous la bontĂ© de penser Ă  moi » Et le petit prince, tout confus, ayant Ă©tĂ© chercher un arrosoir d Chapitres16 & 17. XVI: Le Pilote dĂ©crit la Terre en termes du nombre des rois, gĂ©ographes, businessmen, ivrognes, grande personnes, et allumeurs. Donc en termes de les planĂštes et hommes qui le petit prince a visitĂ© dans sa voyage. Je t’aime, dit le Petit Prince – Moi aussi je te veux, dit la rose – Ce n’est pas pareil, rĂ©pondit le Petit Prince. Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos Surla Terre, le Petit Prince a rencontrĂ© un renard, il lui a appris qu’il est important de se faire des amis qu’on doit les apprivoiser et les considĂ©rer comme des ĂȘtres uniques et c’est ainsi que le Petit Prince a pris conscience – Je t’aime, dit le Petit Prince.

– Moi aussi je te veux, dit la rose.

– Ce n’est pas pareil, rĂ©pondit le Petit Prince.

Vouloir, c’est prendre possession de quelque Larose et le Petit Prince. L'amour comme un cantique : Gallimard publie la correspondance croisĂ©e d'Antoine de Saint-ExupĂ©ry et de sa femme Consuelo. Par Morgane Afif. 2RZZetG. NOUVELLES AFFICHES LE PETIT PRINCE LES MÉDAILLES LE PETIT PRINCE MUGS EXCLUSIFS LE PETIT PRINCE 75 ANS COLLABORATION LE PETIT PRINCE X MOLESKINE LES SÉRIES LIMITÉES LE PETIT PRINCE LES FIGURINES LE PETIT PRINCE À COLLECTIONNER BIJOUX LE PETIT PRINCE X LES MOTS DOUX LES CARTES POSTALES LE PETIT PRINCE LES STATUETTES LE PETIT PRINCE X NEAMEDIA LE PETIT PRINCE RACONTÉ AUX PLUS PETITS CADEAUX DE NAISSANCE LE PETIT PRINCE EN PRÉCOMMANDE LES CALENDRIERS LE PETIT PRINCE 2023 LES STATUETTES ET FIGURINES DE COLLECTION LE PETIT PRINCE LES BEAUX LIVRES LE PETIT PRINCE LES MARQUE-PAGES LE PETIT PRINCE LES CASQUETTES LE PETIT PRINCE LES TRADUCTIONS DU PETIT PRINCE LE PETIT PRINCE POUR HABILLER LES TOUT PETITS JEUX DE SOCIÉTÉ LE PETIT PRINCE Le Petit Prince est une Ɠuvre fascinante et qui peut ĂȘtre comprise Ă  travers de nombreuses grilles de lecture. Dans cet article, nous Ă©tudions la relation particuliĂšre du Petit Prince avec la rose, parabole d’une relation amoureuse riche en enseignements. L’histoire et son interprĂ©tation Rappelons l’histoire le Petit Prince vit sur une petite planĂšte, et il doit prendre soin de ne pas laisser germer des baobabs. Un jour, Ă  sa grande surprise, une rose se met Ă  pousser. Comme il n’a jamais rencontrĂ© de telle fleur par le passĂ©, le Petit Prince s’en Ă©prend et cherche Ă  la protĂ©ger. Mais, aprĂšs bien des remontrances et des dĂ©ceptions, il dĂ©cide de voyager et lui fait ses adieux. La plus grande part du rĂ©cit montre alors le Petit Prince alternant entre des reproches contre sa fleur elle n’était pas unique, elle mentait, elle Ă©tait coquette
 et des idĂ©alisations amoureuses il est responsable de sa fleur, l’essentiel est invisible pour les yeux, il lui doit protection. Le rĂ©cit s’achĂšve sur une note romantique et le Petit Prince meurt dans le dĂ©sert pour rejoindre “sa” rose. Pour un MGTOW, on peut interprĂ©ter la relation du Petit Prince Ă  sa fleur comme une pilule rouge qui n’est pas complĂštement assimilĂ©e et qui conduit le Petit Prince Ă  revenir Ă  la plantation. Dans le rĂ©cit, deux choses ramĂšnent le Petit Prince vers la pilule bleue. D’abord le constat rĂ©pĂ©tĂ© de la mĂ©diocritĂ© d’un monde sans amour la visite des 6 planĂštes et aussi le conseil du renard. C’est le renard qui suggĂšre au Petit Prince d’apprivoiser sa rose et lui permet ainsi de passer le choc de la dĂ©couverte de milliers de roses identiques Ă  la sienne la pilule rouge. Deux brĂšves notes avant de commencer l’analyse – Nous oserons supposer que “respirer une fleur” dans la bouche du Petit Prince signifie en rĂ©alitĂ© “dĂ©florer une femme”. Ainsi, les 6 planĂštes habitĂ©es par des hommes qui n’ont jamais “respirĂ© une fleur” sont habitĂ©es par des hommes vierges
– Une analyse simplement chronologique du rĂ©cit ne permettrait pas d’en faire ressortir toute la richesse, et donc nous avons rĂ©ordonnĂ© certains passages. La rose, sur un piĂ©destal Comme la plupart des hommes pilule bleue, le Petit Prince place les fleurs sur un piĂ©destal. Elles sont faibles, naĂŻves, et toute mĂ©chancetĂ© de leur part n’est jamais de leur faute. Le Petit Prince cĂšde intĂ©gralement Ă  l’orgueil il s’exagĂšre la fragilitĂ© des fleurs pour se sentir, lui, important. Ressort psychologique qui fait partie intĂ©grante de la sous-compĂ©tence feinte. Mais aprĂšs un silence il me lança, avec une sorte de rancune– Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naĂŻves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs Ă©pines
 Chapitre 7 D’autre part, comme de nombreux hommes inexpĂ©rimentĂ©s, le Petit Prince exagĂšre l’importance de “respirer des fleurs”. ExagĂ©ration flatteuse Ă  certains Ă©gards lui, au moins, a respirĂ© une fleur et aimĂ© quelqu’un ! mais trompeuse “respirer une fleur” n’a jamais fait d’une crapule un grand homme
 Je connais une planĂšte oĂč il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respirĂ© une fleur. Il n’a jamais regardĂ© une Ă©toile. Il n’a jamais aimĂ© personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journĂ©e il rĂ©pĂšte comme toi “Je suis un homme sĂ©rieux ! Je suis un homme sĂ©rieux !” et ça le fait gonfler d’orgueil. Chapitre 7 Le Petit Prince chevalier blanc De nombreux passages, datant surtout du dĂ©but de la relation du petit prince avec la rose, montre le comportement typique du chevalier blanc. Le Petit Prince accepte un rĂŽle de protecteur de la rose, et se fait volontairement le serviteur de celle-ci, en sa prĂ©sence comme ailleurs. – Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit “Ma fleur est lĂ  quelque part
” Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les Ă©toiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça !Il ne put rien dire de plus. Il Ă©clata brusquement en sanglots. La nuit Ă©tait tombĂ©e. J’avais lĂąchĂ© mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une Ă©toile, une planĂšte, la mienne, la Terre, un petit prince Ă  consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais “La fleur que tu aimes n’est pas en danger
 Je lui dessinerai une museliĂšre, Ă  ton mouton
 Je te dessinerai une armure pour ta fleur
 Je
” Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais trĂšs maladroit. Chapitre 7 Un Ă©lĂ©ment intĂ©ressant c’est de constater que le Petit Prince s’aveugle volontairement sur les dĂ©fauts de la rose pour ne garder que le positif. Sa prĂ©tention, par exemple, est ignorĂ©e au motif qu’elle est Ă©mouvante. Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration– Que vous ĂȘtes belle ! – N’est-ce pas, rĂ©pondit doucement la fleur. Et je suis nĂ©e en mĂȘme temps que le soleil
 Le petit prince devina bien qu’elle n’était pas trop modeste, mais elle Ă©tait si Ă©mouvante !– C’est l’heure, je crois, du petit dĂ©jeuner, avait-elle bientĂŽt ajoutĂ©, auriez-vous la bontĂ© de penser Ă  moi
Et le petit prince, tout confus, ayant Ă©tĂ© chercher un arrosoir d’eau fraĂźche, avait servi la fleur. Chapitre 8 On constate aussi la prĂ©sence de techniques de manipulation oĂč la rose cherche Ă  culpabiliser le Petit Prince en se montrant souffrante. L’emprise de la rose sur le Petit Prince est toxique, mais celui-ci se soumet volontiers. Vous n’auriez pas un paravent ? “Horreur des courants d’air
 ce n’est pas de chance, pour une plante, avait remarquĂ© le petit prince. Cette fleur est bien compliquĂ©e
” – Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait trĂšs froid chez vous. C’est mal installĂ©. LĂ  d’oĂč je viens
Mais elle s’était interrompue. Elle Ă©tait venue sous forme de graine. Elle n’avait rien pu connaĂźtre des autres mondes. HumiliĂ©e de s’ĂȘtre laissĂ© surprendre Ă  prĂ©parer un mensonge aussi naĂŻf, elle avait toussĂ© deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort– Ce paravent ?
– J’allais le chercher mais vous me parliez ! Alors elle avait forcĂ© sa toux pour lui infliger quand mĂȘme des le petit prince, malgrĂ© la bonne volontĂ© de son amour, avait vite doutĂ© d’elle. Il avait pris au sĂ©rieux des mots sans importance, et Ă©tait devenu trĂšs malheureux. Chapitre 8 Le jeu cruel de l’amour Antoine de Saint-ExupĂ©ry remet en question le jeu amoureux. Ce sera le dĂ©but d’une prise de recul sur l’histoire d’amour du Prince et de sa rose. Le Petit Prince reproche Ă  la rose ses caprices la rose a demandĂ© un globe pour se protĂ©ger du vent, mais elle n’en a jamais eu besoin. Et Saint-ExupĂ©ry de nous faire remarquer que l’excĂšs de complications de la rose finit par masquer l’essentiel. La rose n’a jamais dit au Petit Prince qu’elle l’aimait, par soucis des apparences
 – Adieu, dit-il Ă  la elle ne lui rĂ©pondit pas.– Adieu, fleur toussa. Mais ce n’était pas Ă  cause de son rhume. – J’ai Ă©tĂ© sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. TĂąche d’ĂȘtre heureux. Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait lĂ  tout dĂ©concertĂ©, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme.– Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as Ă©tĂ© aussi sot que moi. TĂąche d’ĂȘtre heureux
 Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus. Chapitre 9 Le Petit Prince prend progressivement conscience que son interaction avec la rose relĂšve du théùtre. Il va “faire semblant de la soigner” parce qu’elle ferait “semblant de mourir pour Ă©chapper au ridicule” sinon. La pilule rouge commence Ă  s’imposer. Une brĂšve pilule rouge
 La vĂ©ritable remise en question pour le Petit Prince viendra de la dĂ©couverte d’autres roses comprendre, d’autres femmes. S’en suit une profonde remise en question pourquoi la rose a-t-elle menti en se dĂ©clarant “unique” ? qu’a-t-elle exactement de particulier puisque toutes les roses sont “semblables” ? Ce spleen de la similaritĂ© indiffĂ©renciante des femmes fait Ă©cho Ă  celui de Solal dans Belle du Seigneur “N’oubliez pas le mĂ©pris d’avance de Don Juan. Comme je vous l’ai dit, ce mĂ©pris, c’est parce qu’il sait que s’il le veut, dans trois jours au mĂȘme dans trois heures, cette fiertĂ© sociale, si digne en son fauteuil, il sait que s’il le veut elle roucoulera de certaine idiote façon et prendra dans le lit diverses positions peu compatible avec sa dignitĂ© actuelle.”. Mais dĂ©laissons Solal pour l’instant et lisons plutĂŽt la rencontre du Petit Prince avec les roses. C’était un jardin fleuri de roses.– Bonjour, dirent les petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes Ă  sa fleur.– Qui ĂȘtes-vous ? leur demanda-t-il, stupĂ©fait.– Nous sommes des roses, dirent les roses.– Ah! fit le petit prince
Et il se sentit trĂšs malheureux. Sa fleur lui avait racontĂ© qu’elle Ă©tait seule de son espĂšce dans l’univers. Et voici qu’il en Ă©tait cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! “Elle serait bien vexĂ©e, se dit-il, si elle voyait ça
 elle tousserait Ă©normĂ©ment et ferait semblant de mourir pour Ă©chapper au ridicule. Et je serais bien obligĂ© de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m’humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir
” Chapitre 20 Se remĂ©morant la scĂšne, le Petit Prince prĂ©cisera dans un autre chapitre “J’aurais dĂ» ne pas l’écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais Ă©couter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planĂšte, mais je ne savais pas m’en rĂ©jouir. Cette histoire de griffes, qui m’avait tellement agacĂ©, eĂ»t dĂ» m’attendrir
”Il me confia encore “Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dĂ» la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dĂ» m’enfuir ! J’aurais dĂ» deviner sa tendresse derriĂšre ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer.” Chapitre 8 Premier conseil ne pas se laisser aspirer par le théùtre amoureux et rester pragmatique. Les jeux de l’amour ont une dimension théùtrale. Et pour tragique qu’ils puissent ĂȘtre parfois, il convient de distinguer le fond et la forme, le texte et le mĂ©ta-texte
 DeuxiĂšme conseil il faut se rĂ©jouir de ce que les femmes ont Ă  offrir et prendre soin de nĂ©gliger les complications qu’elles introduisent dans un couple. Les ruses qu’utilisent les femmes pour susciter tel ou tel sentiment ne sont pas toujours bĂ©nĂ©fiques pour la relation. Il vaut mieux se contenter d’une observation pragmatique votre vie est-elle plus agrĂ©able avec votre copine ou sans elle ? TroisiĂšme conseil Il faut juger les femmes sur leurs actes et non sur leurs mots. On se permettra de suggĂ©rer d’en faire autant pour les hommes dans un esprit rĂ©publicain de paritĂ© et d’égalitĂ©, et puis pour Ă©viter des dĂ©sillusions. Les mots sont bien plus souvent trompeurs que les actes. Enfin, le Petit Prince regrette la contradiction permanente des femmes et accuse sa jeunesse qui ne lui permettait pas de “savoir aimer”. On ne peut s’empĂȘcher de penser que c’est parce qu’il a vu d’autres roses et qu’il a pris un recul indispensable grĂące Ă  la pilule rouge qu’il est dĂ©sormais capable d’aimer. L’unicitose La prise d’une pilule rouge n’est jamais dĂ©finitive et le Petit Prince rechute rapidement, au point de dĂ©velopper une forme d’unicitose. Cette rose, en bonne partie par coquetterie, est si belle Ă  ses yeux qu’il la croit unique
 J’appris bien vite Ă  mieux connaĂźtre cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planĂšte du petit prince, des fleurs trĂšs simples, ornĂ©es d’un seul rang de pĂ©tales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dĂ©rangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l’herbe, et puis elles s’éteignaient le soir. Mais celle-lĂ  avait germĂ© un jour, d’une graine apportĂ©e d’on ne sait oĂč, et le petit prince avait surveillĂ© de trĂšs prĂšs cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait ĂȘtre un nouveau genre de baobab. Mais l’arbuste cessa vite de croĂźtre, et commença de prĂ©parer une fleur. Le petit prince, qui assistait Ă  l’installation d’un bouton Ă©norme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se prĂ©parer Ă  ĂȘtre belle, Ă  l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un Ă  un ses pĂ©tales. Elle ne voulait pas sortir toute fripĂ©e comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaĂźtre que dans le plein rayonnement de sa beautĂ©. Eh! oui. Elle Ă©tait trĂšs coquette ! Sa toilette mystĂ©rieuse avait donc durĂ© des jours et des jours. Chapitre 8 L’unicitose reste perturbĂ©e par des crises de doute. Il cherche Ă  rationnaliser son amour pour la rose via ses conversations avec le renard. Le personnage du renard est ici Ă©nigmatique s’agit-il de la parabole d’une femme plus expĂ©rimentĂ©e la mĂšre peut-ĂȘtre, d’un homme traditionnaliste attachĂ© Ă  l’ordre plantationniste du monde selon lequel les hommes doivent se sacrifier pour ĂȘtre des “vrais” hommes, ou mĂȘme d’un discours intĂ©rieur du Petit Prince le renard est-il un hamster ?. Quoi qu’il en soit, dans la logique du renard, si la rose est spĂ©ciale et unique, c’est parce que le Petit Prince se sacrifie pour elle. Dans une inversion des causes et des consĂ©quences, c’est l’accumulation de ses efforts qui justifie que la rose mĂ©rite ses efforts. L’amour du Petit Prince pour sa rose relĂšve en fait de l’effet Ikea ! – Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un petit prince s’en fut revoir les roses– Vous n’ĂȘtes pas du tout semblables Ă  ma rose, vous n’ĂȘtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisĂ© et vous n’avez apprivoisĂ© personne. Vous ĂȘtes comme Ă©tait mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable Ă  cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au les roses Ă©taient bien gĂȘnĂ©es.– Vous ĂȘtes belles, mais vous ĂȘtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sĂ»r, ma rose Ă  moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais Ă  elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosĂ©e. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritĂ©e par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tuĂ© les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai Ă©coutĂ©e se plaindre, ou se vanter, ou mĂȘme quelquefois se taire. Puisque c’est ma il revint vers le renard[
]– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose
 fit le petit prince, afin de se souvenir.– Les hommes ont oubliĂ© cette vĂ©ritĂ©, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisĂ©. Tu es responsable de ta rose
Chapitre 21 Il est utile de prĂ©ciser que le Petit Prince est dans une logique sacrificielle caractĂ©ristique du gynocentrisme. Il estime devoir mourir pour une rose pour lui prouver son amour. Concept dĂ©jĂ  dĂ©clinĂ© ad nauseam sous les plumes romantiques de l’allemand Johann Wolfgang von Goethe Les souffrances du

le petit prince et la rose je t aime